ven.
01
nov.
2013
Ici, aux Etats-Unis :
- Quand une ville à une équipe de sport, les matchs de celle-ci ne sont pas diffusés à la télévision dans la ville, sauf si le stade est complet
- Certaines lois, cultures, un certain mode de vie, naissent en Californie et s'étendent ensuite au reste du pays. Cet Etat est un peu un modèle
- Dans les restaurants, si vous êtes 6 ou plus à table, votre addition sera majorée de 10 ou 20%
- Le lundi 14 octobre est un jour férié, Columbus Day. C'est le jour de la découverte de Christophe Colomb. Ici, c'est très controversé, car les natifs indiens disent qu'ils étaient là avant. Ce jour, comme tous les autres jours fériés, le drapeau américain est bien sûr dressé, planté devant chaque maison
- Au cinéma, les bandes annonces présentent autant, si ce n'est plus, les séries télévisées, les shows de télé-réalités, ou juste des publicités, plutôt que les prochains films bientôt sur les écrans
- L' Obamacare est combattu vigoureusement, car le succès reviendrait alors à un afro-amériain, donc un noir, alors que l'idée tente d'être imposée depuis 30ans. De manière surprenante, c'est une idée républicaine à la base, de Mitt Romney
- Les gens vont à "leur" église. La religion est très présente, elle permet socialement de se retrouver, dans une ville très grande, par quartiers. Elle n'est pas vécue intellectuellement, est très décomplexée. Jésus est ton voisin. Cela devient parfois un peu étouffant pour certains
- Les médias et l'information sont ultra puissants. On fait de tout une nouvelle, il faut tout mettre en scène (voir la série "Newsroom")
- Depuis une zone de L.A., pour rejoindre une autre zone, il faut prendre l'autoroute. Un peu comme on prend le périphérique a Paris, mais avec 6 voies
- On passe son permis pour 30 dollars (6 fautes pour 30 questions), et l'école de conduite si l'on veut payer moins cher son assurance (sinon, c'est 300$ par mois)
- Los Angeles est la ville où votre vie peut changer du jour au lendemain
- Il est commun de faire connaissance avec quelques personnes, et d'être invité à l'anniversaire d'une star (cela est arrivé à quelques francais vivant ici rencontrés en route)
- Il n' y a pas de culture de tous manger ensemble autour d'une table, ou d'inviter des gens à dîner. Cela entraine une perte de repère familiaux (horaires, plats différents...)
- Concept du "Pot luck" : chacun amène son plat chez un ami commun pour dîner
- La bouffe n'est pas très bonne, il peut y avoir un goût formidable, mais beaucoup de produits sont mauvais (graisses, OGM, nombre de fois où la matière a été "travaillée" ou "processed"...)
- Tous les endroits de L.A. sont susceptibles d'etre loués pour un tournage
- Les gens de la Southern California, et ceux de la Northern, ne s'aiment pas trop, et sont différents. Cela est aparemment dû à un problème de contrôle de l'eau à l'époque. Santa Barbara est grosso-modo la frontière communément acceptée entre la Californie du Nord et du Sud
- Paradoxe : les USA sont un pays qui pollue beaucoup, mais où un gros mouvement écologique, et culture écologique, existe : signes dans les hôtels pour demander de faire attention à l'eau, aux produits que l'on utilise et d'utiliser des produits naturels. Beaucoup de restaurants sont aussi végétariens. C'est une contre culture forte, bien plus qu'en France, qui paraît balbutier à côté de ce que l'on voit ici
- Dans les toilettes des filles des discothèques, tout un tas d'accessoires sont à disposition : brosse à cheveux, laques, crèmes pour les mains, différents parfums, bonbons, cachou, cigarettes dans un pot...
- Au restaurant, les serveurs vous apportent du beurre, qui est loin de ressembler à celui que nous connaissons, et dont la texture ressemble à une mousse
- Les gens respectent les distances de sécurité lorsqu'ils sont au volant, laissent passer une voiture avec un clignotant allumé, s'arrêtent éventuellement brutalement pour laisser passer des piétons, mais ne se rabattent pas pour libérer la file de gauche
- Les américains aiment leur chien, à tel point que des magasins spécialisés ont ouverts. Son "puppy", c'est un peu sa peluche de quand on était enfant...
- Dans les bars ou restaurants, il est courant de faire goûter au client le vin ou la bière
- En cas de contrôle de police, en voiture, on nous a conseillé de laisser nos mains apparentes. Sur le volant par exemple, de ne pas chercher dans la boîte à gants, et d'attendre que l'on nous demande quelque chose. Les policiers sont très méfiants dans un pays où le port d'arme n'est pas toujours régulé
- En voiture, il est autorisé de tourner à droite, même si le feu est rouge. Le feu joue alors le rôle de "stop". Pratique
- On peut "adopter une autoroute", ou une colline, comme l'indique des panneaux au bord de la route. L'idée est d'encourager les gens à garder une portion d'autoroute libre de tous déchets
- Un piéton ne traversant pas dans la zone réservée est susceptible d'avoir une amende (dans certaines villes)
- Les cabines d'essayage dans les magasins sont fermées à clé. Un vendeur doit vous ouvrir la porte pour vous laisser rentrer. Et quelques fois, il vous conseille en vous appelant par votre prénom, qu'il connaît, puisqu'inscrit sur la porte de la cabine
- Les pailles aussi sont versions XXL, très larges
- Au Mc Donald, c'est 1$ la boisson. Peu importe la taille. Et se resservir à la machine est gratuit
- Il faut rajouter environ 30% (10% taxe, et 20% pourboire, car un serveur est payé 6-7$/heure) aux prix indiqués sur les menus des restaurants
- Le samedi, c'est le jour des "quinzenieras", des anniversaires énormes de filles mexicaines de 15 ans, qui vont par exemple dans des endroits comme le Griffith Park, ou dans d'autres endroits publics pour se faire prendre en photo
jeu.
31
oct.
2013
Voilà, aujourd'hui était le dernier jour de notre tour du
monde. Last one.
La nuit fut très courte, surtout pour Audrey qui a terminé son film perso, afin de pouvoir mettre tout ça en ligne avant notre départ vers la France, et pour ne pas déroger à la règle, ce matin,
du coup, nous avons travaillé sur le blog, et lu une fois tout cela terminé vos commentaires, qui nous ont fait verser quelques larmes. Il faut dire que la soirée d'hier n'était pas facile,
malgré le match, et au delà de la fin du voyage.
Nous sommes partis vers 11h, bien plus tard que prévu,
sous un superbe ciel bleu, direction le Farmers Market et The Grove, où nous étions allés lors de notre premier jour ici, pour quelques achats, et pour déjeuner. Pour être franc, l'ambiance
aujourd'hui entre nous n'est pas fantastique. Chacun n'aura pas eu le dernier jour qu'il voulait, sans qu'il soit pourtant question de s'accorder sur quoi faire...
Vers 15h, sans savoir quoi faire à cause de l'heure tardive, nous retournons à Huntington Beach, à 64km au sud de L.A., toit ouvert pour profiter une dernière fois des 350 chevaux et du
cabriolet, pour surfer une dernière fois, Les vagues, malheureusement, ne sont pas super. Nous sommes ensuite allés faire nos derniers pas sur Hollywood Boulevard, après une heure de route à
la tombée de la nuit, et avoir regardé le soleil se coucher sur le Pacifique, et dîner dans un "dinner", afin de prendre un gros milk-shake et d'être dans une ambiance bien américaine. Pour
finir la soirée, nous fêtons Halloween en avance, costumes à l'appui, avec Clémence et Joshua, lors de l'anniversaire de son frère.
Nous rentrons tard, vers 1h30. Lecture des derniers mails, rédaction du tout dernier article, celui-ci, et fermeture définitive de nos gros sacs. Il est 3h. Nous nous levons dans deux heures,
pour rendre la voiture vers 6h30, et prendre notre vol vers Chicago à 9h20. Heure californienne, nous arriverons à Paris vers 23h, soit à 7h25 du matin le 1er novembre heure
française.
mar.
29
oct.
2013
Rapidement, un résumé de notre avant-dernière journée.
Le matin, marche sur la plage déserte en face de la maison, et à 11h40, c'est le départ. Nous disons adieux à Rose-Marie, les larmes aux yeux pour Audrey (pour ne pas changer). Nous prenons la route (66km) pour descendre plus au sud, et retourner à Newport Beach, dans une boutique que nous pensions retrouver dans d'autres villes (en vain) afin d'acheter un cadeau précis pour l'un d'entre vous (qui ? quoi ? eh eh eh...). Sur la route : soleil, palmiers, ciel bleu, cabriolets, pas grand monde.
Cela fait 55 jours que nous sommes au États-Unis. Un bail. Nous n'en avons pas l'impression, même si les Galapagos paraissent loin. En fait, d'une certaine manière, c'est un peu comme si nous vivions ici (toutes proportions gardées. On s'est habitué à être là). Nous arrivons à Newport, à 12h30, et cela nous rappelle la Côte d'Azur : petit port de plaisance huppé, avec palmiers, grandes plages, et toujours ce grand ciel bleu.
On se pose sur le sable. Moments de silence. Le temps s'arrête. On repense chacun aux 12 mois passés. A l'immensité de notre aventure. A ce qu'on a vécu. Au fait que personne ne pourra jamais vraiment comprendre toutes ces émotions, ces moments, cette expérience. On pleure. Moment inhérent à la fin d'un tel voyage bien sûr, inévitable. Processus d'acceptation. Sentiment d'impuissance. Difficile de réaliser que l'on rentre pour de vrai. Le moment est à la mesure de l'entreprise mise en œuvre depuis 1 an et demi. On se décide à partir, après 25 minutes, pour changer d'état d'esprit.
Direction chez Clémence, à 100km, dans North Hollywood, pour récupérer les affaires que nous avions laissées chez elle il y a un mois, et surtout, nos places pour le match de basket tant attendu de ce soir. A 15h, nous y sommes, après avoir mangé un casse-croute rapide dans la voiture, sur le chemin, en faisant le plein. On roule pendant cette heure le toit rétracté, lunettes sur le nez.
A 17h, nous passons déposer nos affaires à l'hôtel, dans le centre, pas très loin du Staples Center, réservé ce matin sur internet avant de partir. Douche rapide, et départ pour le Staples Center, afin de voir les Lakers, pour leur premier match de la saison, jouer contre les Clippers, l'autre équipe de Los Angeles. Arrivée une heure après, pour un match à 19h30. En avance, nous nous promenons dans le célèbre stade, et nous absorbons l'ambiance. Début de match, on vous laisse avec les vidéos. Une heure après le début du match, le 2ème quart n'est toujours pas fini (il y en a 4 en tout). En tout, le temps de jeu effectif n'est que de 23 minutes à ce moment. Le reste a été occupé par des arrêts de jeu, des choix tactiques, et autres. Un match de basket, qui dure normalement 48 minutes, dure donc en général plus de deux heures. A la mi-temps, le score est de 28 à 30 pour les Clippers. Mais à la fin, revirement et l'ancienne équipe de Magic Johnson s'impose 116 à 103. C'était super, on vous racontera de vive voix.
22h30, nous sommes dehors, passons rapidement sur Hollywood Boulevard pour prendre quelques photos de nuit, et retour à l'hôtel. A 5h du matin, nous sommes encore en train d'écrire cet article, et avons pas mal d'autres choses à faire. La nuit, s'il y en a une, sera courte.
Demain, est notre dernier jour de tour du monde. Bizarre, stress, mélancolie...
lun.
28
oct.
2013
Debout à 9h, nous prenons le petit déjeuner avec Rose-Marie, discutons du programme de nos derniers jours, pour essayer d'organiser un peu tout ça. Dire que nous terminons notre voyage dans 3 jours ! C'est fou. Et ce qui est un décompte malheureux pour nous est probablement heureux pour certains de nos lecteurs. Le monde à l'envers presque. Finalement, nous dormirons ici ce soir aussi. Nous partons vers 10h nous promener un peu en bord de mer, et dans Hermosa. En fait, ces derniers jours, nous attendons plus le retour que nous ne profitons vraiment. Le voyage est un peu fini, même si nous sommes contents de voir les plages californiennes, de marcher à côté, et de bien voir la différence avec Paris, que nous allons retrouver dans quelques jours. On ne crache pas dans la soupe, mais nous ne sommes plus vraiment en voyage. Le dernier gros évènement du voyage se déroulera demain, au Staples Center, lorsque nous irons voir un match de basket, et les Lakers affronter les Clippers. Grosse ambiance au rendez-vous, et quelques chose de propre aux USA. Une vraie expérience.
De retour à l'appartement, nous prenons la voiture pour aller dans Downtown, pour déjeuner avec une amie d'Audrey. Il est 11h. Nous mettons Mustang version décapotable, bien qu'il fasse un peu frais, même s'il y a tout de même quelques rayons. Et puis c'est une des dernières fois où nous pouvons en profiter. Nous avons rendez-vous à 12h30, en plein centre de la ville, au pied d'une tour du quartier d'affaire. Sur la route, quelques gouttes de pluie tombent, mais pas assez pour nous mouiller. Nous passons sous un énorme échangeur d'autoroute, où quatre étages de routes passent les unes sur les autres. Peut-être est-ce celui que l'on voit parfois en photo, vu du ciel. A 12h15, nous voilà à notre rendez-vous, après avoir trouvé une place de parking, un peu moins chère que les autres (6$ la journée, au lieu de 4,5$ les 10min autre part !). Nous déjeunons dans un mexicain, où nous discutons bien sûr du voyage, et de l'après, avec les traditionnelles questions auxquelles, nous sommes sûrs, nous allons encore répondre de nombreuses fois dans quelques jours, à notre retour.
De retour au parking, à 14h, nous repartons vers le sud à 40km, sous le soleil cette fois-ci, pour aller visiter le célèbre paquebot Queen Mary, amarré dans le port de Long Beach. Trente minutes après, nous passons la passerelle pour accéder à un des niveaux. C'est en 1934, après 10 ans de construction, qu'il fait sa première traversée. Nous n'allons pas nous éterniser, car nous avons été déçus, alors que nous avons déboursé 30$ par personne pour en fait ne pas voir grand chose. Le bateau, au style art déco, a été transformé en hôtel. Du coup, pas mal de choses sont fermées aux touristes (les cuisines, ou les chambres par exemple), et d'autres ont été aménagées et ne sont plus d'époque. Nous voyons tout de même quelques salons, mais dénués de tout mobilier, ou le quartier des officiers, un canon anti-aérien sur le pont supérieur (puisque le bateau a servi pendant la seconde guerre mondiale, et était équipé de défenses, qui n'ont jamais servies, en cas d'attaque aérienne), le coin des magasins, qui vendent aujourd'hui tout et n'importe quoi. Nous aperçevons la chapelle, la salle des machines, de commandement, et voilà. A 16h, nous participons à une visite guidée, sûrement spéciale pour Halloween, dont le thème est "les fantômes du bateau". Nous partons donc visiter les endroits soit-disant hantés, comme la piscine intérieure des 1ères classes (au moins, nous l'aurons vu), ou une chambre qui, du coup, ne sert plus. La guide nous raconte des récits de personnes ayant aperçu des fantômes, comme une dame de la 1ère visite de la journée qui aurait vu une petite fille en robe bleue dans le miroir à côté d'elle. Mouai, nous restons quand même assez dubitatifs. Nous traversons des salles très sombres, décorées pour les soirées d'Halloween, qui elles, doivent être sympa, puis ressortons. Il est 17h30, nous faisons un tour en voiture dans la ville de Long Beach, puis, ne trouvant pas d'endroit à notre goût pour nous poser prendre un verre, décidons de retourner à Venice Beach, bien plus au nord de L.A. qui était très animé lors de notre premier passage il y a un mois. La dernière fois que nous irons la-bas probablement.
A 19h, après les 45km effectués, nous trouvons un front de mer désert. Mince. Notre solution de repli - qui nous le savons maintenant, est une valeur sûre - est de pousser quelques miles de plus pour arriver à Santa Monica. 10 minutes après, et après être repassé devant Gold's Gym, nous y sommes. Une légère pluie tombe, et nous ressortons les écharpes (une première depuis longtemps, qui nous fait penser à Paris), mais les palmiers tout autour donne un peu de chaleur au temps qui s'est refroidi depuis un mois. Ici aussi, l'hiver arrive. Nous nous installons dans un steak house, que nous avions déjà vu les semaines passées, commandons un cocktail en travaillant sur les derniers articles en retard du blog, mangeons un bon morceau de viande en discutant avec une fille du coin très bavarde dinant seule à la table d'à coté, et reprenons la route à 21h15, afin de retourner à Hermosa Beach chez Rose-Marie et Michael. Une fois arrivés, nous discutons tout les quatre dans la salle du haut, servant de bureau et de home-cinéma, avant de rejoindre notre chambre, à minuit, et de passer encore un peu de temps devant l'ordinateur, afin que tout soit fini sur le site lors de notre arrivée à Paris vendredi matin. Ces derniers jours ont été un peu étranges, un peu stressants, à cause du retour d'une part, et du blog d'autre part, nous empêchant de profiter de notre fin de voyage. Une semaine un peu gachée par cela, presque à être parfois pressés que cela se termine pour ne plus avoir à s'occuper du site.
dim.
27
oct.
2013
Dernier réveil chez Sissi et Alex. Ce soir, ils partent, avec Annie (la sœur de Sissi) et ses enfants, visiter le Grand Canyon et Las Vegas, et ne rentrerons que le 31 au soir, donc après notre départ. La matinée passe en travaillant sur le blog, toujours sur ce projet perso, puis nous déjeunons ensemble, retravaillons, et allons faire quelques achats au Beverly Center (nous avons convenu d'aller dormir ce soir à Hermosa Beach, chez Michael et Rose-Marie, nos amis américains rencontrés en Polynésie), avant de se dire au revoir. Les yeux d'Audrey n'y résistent pas, et les larmes coulent quand la voiture démarre vers 17h30.
Il y a un mois nous avions déjà vu Michael à Hermosa Beach, où nous avions passé une nuit, sa femme n'étant pas là. Chose rattrapée donc. Nous arrivons plus tard que prévu, vers 19h, dînons ensemble dans le grand salon face aux grandes baies vitrées donnant sur l'océan, puis partons marcher sur la promenade longeant la plage, à deux mètres, jusqu'au Pier. Ici aussi, c'est une ville de surfeur. Il y a même une rivalité avec la ville d'Huntington pour savoir laquelle est la capitale du surf californien. Nous nous arrêtons manger une glace, puis rentrons. Rose-Marie, d'origine française, est heureuse de pouvoir parler français. Ils sont tous les deux très accueillants et sympathiques. De retour à la maison, ils nous proposent de rester dormir, et autant de soirs que l'on souhaite d'ici à notre départ, nous acceptons l'invitation, pour ce soir, avec plaisir. Dans la chambre, c'est blog, prise de tête, et encore blog, avant d'éteindre.
sam.
26
oct.
2013
Hier soir, dans le salon de Sissi et Alex, c'était ambiance colonie de vacances. Du coup, le réveil est un peu difficile ce matin, et nous ne partons que vers 11h, en laissant nos sacs, puisque c'est décidé, nous re-dormirons ici ce soir. Merci les amis. A Bevery Hills en plus. Aujourd'hui, en tous cas ce matin, nous retournons à Huntington Beach, comme hier. Sur la route, il y a un gros brouillard, et le ciel est terne. Impossible de bronzer aujourd'hui. Nous refaisons les 80km d'hier, vers le sud, et trouvons une mer plutôt calme, avec de belles vagues régulières. Ce sera bien sûr surf pour Fred. Comme hier, location de la planche et de la combinaison, et à l'eau. De son côté, Audrey, qui ne trouve pas le temps assez beau pour aller dans l'eau, travaille sur le blog. Après deux heures d'entraînement, les progrès se font de nouveau sentir, même si nous n'avons pu immortaliser tout ça. Dommage, car la dernière vague prise était pas mal (Fred a réussi à tenir debout tout le long, une première). Il a même à un moment, dix minutes avant, eu le temps de voir la "Green zone", le moment où la vague est la plus pentue, et n'a pas encore cassée, à côté de lui, avant de tomber deux secondes plus tard.
Il est maintenant 14h30, et nous marchons dans les rues d'Huntington pour trouver un endroit sympa pour manger. Ici, les trottoirs sont recouverts de plaques avec le nom des champions de surf, façon étoiles d'Hollywood Boulevard. Nous nous installons dans un restaurant mexicain, où nos voisines ont essayé leurs maquillages d'Halloween. En effet, bien que le jour J ne soit que dans quelques jours (le jour de notre départ en fait... frustration énorme), les gens sont déjà déguisés dans les rues, et les maisons sont parfois superbement décorées, à l'extérieur comme à l'intérieur. Certains laissent même la porte ouverte pour laisser apercevoir l'entrée, avec par exemple une sorcière juste après le seuil. Les décorations sont aussi dans les magasins, restaurants, et même sur les voitures. C'est sympa, et cela nous fait regretter encore plus de ne pas être présent ce jour là. La rue principale est animée, vivante, comme un samedi en début d'après-midi.
Après quelques boutiques, nous reprenons la route un peu avant 17h, pour retourner à côté de Beverly Hills, chez nos amis, pour nous changer. Car ce soir, une soirée est organisée par Clémence et Joshua, les amis d'Audrey et de Sissi. Leur petite fête est en fait une soirée d'adieu, puisqu'ils quittent la Californie la semaine prochaine, pour déménager sur la côte Est. La plupart de leurs amis sont donc présents, et nous passons la soirée tous ensemble chez des amis à eux, acrobates, disposant même d'une salle avec tous les accessoires pour les acrobaties et cascades, dont chacun essaiera une chose ou l'autre au cours de la soirée, en fonction du nombre de verres bus. Fred, par exemple, apprendra la technique utilisée par les cascadeurs dans les films pour tomber d'une fenêtre, ou du haut d'une tour, en s'entrainant à tomber de 2 mètres sur un matelas d'1,50m d'épaisseur là pour ça.
A minuit, nous partons, un peu fatigués, mais une fois arrivés à l'appartement, dans le salon, l'ambiance colonie de vacances reprend le dessus. Et ce, jusqu'à 3h du matin. On a franchement bien rigolé.
ven.
25
oct.
2013
Départ à 11h25. Il fait gris. Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous allons vraiment ouvrir le toit de la voiture, même si la voir sur le parking, et entendre son moteur de 3,7l et les 320 chevaux s'allumer, est toujours sympa. Après avoir travaillé sur l'ordinateur, nous levons l'ancre. Nous pensions passer la journée à la plage d'Huntington, sur la côte, au sud de L.A., connue pour être la capitale du surf aux USA (en concurrence avec Hermosa Beach, où nous avions passé une nuit le mois dernier chez nos amis rencontrés en Polynésie), mais nous devons donc revoir nos plans, puisque le temps n'est pas de la partie, bien que les nuages soient hauts et qu'il ne pleuve pas. Sur la route, nous décidons de nous arrêter à Newport Beach, pour remonter la côte le long des Orange County Beaches. 67km de plages célèbres, entre San Diego et LA. Nous n'en ferons donc qu'une partie.
A midi, nous y sommes. La plage est grande, l'endroit sympa, typique des plages californiennes, des boutiques de surf bordent le trottoir, mais le vent et le temps gris ne nous donnent pas envie de rester très longtemps (vraiment dommage). Nous faisons donc quelques pas, et retournons à la voiture. Une trentaine de minutes après, nous nous garons à Huntington Beach. La ville nous plait bien, plus que Newport, car plus jeune, plus tendance, plus vivante, et nous rappelle quelques villes de la côte Sud de l'Australie. Les magasins de marques de surf - locales ou non - sont partout (et grands), et les gens se promènent en combinaison, planche de surf sous le bras, ou accrochée au vélo, car malgré le soleil qui ne brille pas, le ciel se dégage et les vagues ont l'air régulières. De grands palmiers bordent Ocean Drive, tout le long de la plage. Nous nous installons pour déjeuner dans un restaurant en bord de plage, à deux mètres du sable, et partageons un fish & chips ainsi qu'un burger au crabe et crevettes (delicieux). Sympa, la serveuse nous apporte alors quatre assiettes, chacun ayant la moitié des deux plats. Le soleil commence alors à pointer son nez. On est bien, et on réalise que dans une semaine pile, vendredi prochain, cela fera quelques heures que nous serons à Paris, dans un univers si différent. La Californie, c'est bien quand même. Une fois le repas terminé, nous faisons quelques pas sur le Pier (le grand ponton qui s'avance dans l'eau), et en regardant les surfeurs dans l'eau, Fred ne résiste pas à aller louer une planche. C'était un peu prévu de re-surfer en Californie, et voilà la bonne occasion. Nous sommes d'ailleurs venu à Huntington Beach avec un peu cette idée en tête, et pas par hasard. Il va du coup passer deux heures à pratiquer les leçons apprises en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les vagues ne sont pas trop grosses, juste ce qu'il faut pour les surfeurs confirmés, et créant un mur d'écume puissant parfait pour Fred et les débutants. L'eau n'est pas trop froide, grâce à la combinaison. Les progrès se font sentir, et il arrive désormais à se mettre debout une fois sur deux, et tenir quelques longues secondes. Quel plaisir aussi d'être dans l'eau avec d'autres surfeurs, allongé sur la planche, et de les regarder prendre les vagues, ou simplement de regarder ces dernières se former, prendre de la hauteur, et casser, en étant dans l'eau, à quelques mètres, ou en les voyant passer et dérouler en avançant. Un peu comme regarder un match dans un stade ou être sur le terrain probablement. Pendant ce temps, Audrey se balade un peu, et avance sur une vidéo que nous mettrons en ligne dans quelques jours.
A 17h30, il est l'heure de rapporter la planche au loueur, dont la petite barraque est au bord de plage. Nous faisons quelques pas dans Main Street, sans savoir si nous dormons là ce soir ou pas. Nous sommes libres, et n'avons pas réservé d'hôtel. Après une petite discussion, nous décidons d'aller un peu plus loin, plutôt que de rester sur Huntington ce soir, et de retourner à Santa Monica, que nous avions bien aimé il y a plus d'un mois maintenant. Nous envoyons un mail à nos amis Sissi et Alex, qui n'habitent pas très loin, pour voir s'ils peuvent nous retrouver. Après quelques échanges de mails assis sur une des chaises presque longues à disposition dans la rue (c'est la surf attitude, ambiance détendue, Californie...), rendez-vous pris pour 20h. Nous sommes à 80km de là, et finalement, en fait, ce n'est pas tout prêt. Mais bon, encore une fois, dans une semaine, tout cela sera fini, et nous ne serons clairement plus entourés par cet état d'esprit et cette atmosphère très "west coast". Une heure et demie plus tard, après s'être encore étonnés de la discipline des américains en voiture et de leur courtoisie (même s'ils ont du mal à se rabattre pour laisser les files de gauche libres), nous retrouvons Sissi (Alex travaille ce soir), sa sœur et ses deux filles, en vacances ici à L.A., et nous installons dans un restaurant. Nous discutons voyage bien sûr, et un peu plus tard, Alex nous fait la surprise d'arriver. Trop bien, nous sommes contents. Il est super ce Alex. Nous partons alors tous les sept sur le Pier, où les attractions sont toutes illuminées. Nous passons pas mal de temps dans une salle d'arcade, à jouer au flipper, à d'anciens jeux vidéos (qu'il était risible ce jeu "Rambo" avec un tout petit écran d'ordinateur remplaçant le bien plus grand qui devait se trouver là avant, comme si ils avaient tenté de sauver les meubles, sans réussir à éviter d'etre complètement ridicules... une bonne tranche de rire), ou à essayer un simulateur de tornade (celui vu précedemment à San Diego... voir rubrique "divers"). Après un passage au pied de la grande roue, et du petit grand huit, nous marchons tranquillement tous ensemble à refaire un peu le monde, avant de rejoindre la voiture. Finalement, nos amis nous proposent de dormir chez eux, version camping, puisque la maison est déjà remplie. Nous dormirons, si nous l'acceptons, par terre avec nos sacs de couchage. Pas de problème, cela nous va très bien, et nous finissons la soirée à rigoler comme des fous en dormant tous ensemble dans le salon. Nous fermons les yeux vers 2h du matin.
jeu.
24
oct.
2013
Pas grand chose à dire sur l'article d'aujourd'hui.
Nous avons visité le parc Disneyland, inauguré le 17 juillet 1955, le premier au monde à l'époque. Nous aurions pu prendre un billet 2 parcs, afin de voir celui juste en face, consacré à la Californie (Disney California Adventure Park) avec d'autres attractions, du style "la Tour de la terreur", ressemblant en partie à l'extension du parc parisien, mais nous préférons nous consacrer à un seul parc, n'ayant qu'une seule journée. Nous nous présentons donc à 10h à l'ouverture des portes, où une file d'attente avance tout doucement. D'ici, nous n'apercevons pas le château de la Belle au bois dormant, et devons contourner la gare principale avant d'arriver dans Main Street, où nous le voyons tout au fond. Contrairement à celui de Paris, il est tout petit. Le parc est à peu près disposé comme à son homologue européen, mis à part une inversion entre Frontierland et Adventureland. Ici, Frontierland s'appelle Tomorrowland, et il y a trois mondes supplémentaires : Toonstown, qui regroupe les maisons de Mickey, Donald et les autres, un quartier de la Nouvelle Orléans, et Critter Country. Les attractions sont les mêmes qu'à Paris, avec quelques-unes en plus, comme Winnie l'ourson, un grand-huit simulant un parcours de bobsleigh (pas si terrible que ça), ou encore les films de Star Tour, offrant une combinaison de 54 films, faisant intervenir les personnages de Star Wars, et reprenant des images des derniers films. Un coup de frais bienvenu après celui de Paris, toujours le même depuis 1992. Du coup, nous y sommes retournés deux fois afin de vivre une expérience différente, dans ce Starspeeder 1000 monté sur vérins, face à l'écran. Vous pouvez donc faire l'attraction autant de fois que vous voulez sans jamais voir le même film. Ah oui, Jack Sparrow apparait dans Pirates des Caraibes. L'attraction a donc été elle aussi mise à jour depuis les films du même nom.
Nous passons la journée, un peu grise, sans trop se presser, à passer d'un endroit à l'autre. Il y a peu de spectacles, contrairement à Paris. Par contre, tout est décoré aux couleurs d'Halloween, notamment la maison hantée. C'est très chouette. Nous déjeunons face à un petit show, où des enfants apprennent sur une scène extérieure à manier le sabre laser à "l'école des jedis". Une bonne idée. C'est drôle, car nous avons un peu l'impression d'être à Paris, en revoyant le même décor que le parc de Marne la Vallée.
Pour finir la journée, nous allons voir la traditionnelle parade, avec toujours de très jolis chars, puis faisons une dernière attraction, quelques boutiques, et sortons à 21h. Les attractions ferment en fait à 20h, mais vous pouvez profiter des boutiques ensuite, sans être obligé de quitter le parc immédiatement.
Dans Downtown Disney, à 21h45, nous prenons une table au House of Blues, le même restaurant que celui de Las Vegas. Ici aussi, un concert de blues a lieu, bien que moins sympa que le groupe de que nous avions vu à Vegas. A 23h15, après être rentré dans une boutique permettant aux enfants de customiser entièrement leur voiture télécommandée, de la carosserie aux autocollants en passant par les jantes, la forme du capot (un truc de dingue, si vous aviez vu les modèles crées...), nous refaisons les 15 minutes de marche pour retourner à l'hôtel, et rentrons. Demain, nous nous rapprocherons de Los Angeles, à une cinquantaine de bornes, pour arriver dans la dernière ville du voyage.
mer.
23
oct.
2013
Bien que nous dormions par terre ces derniers jours, avec une toute petite couette servant de matelas, enveloppés dans notre sac de couchage, la nuit s'est bien passée.
Nous partons pour aller récupérer notre nouvelle voiture, à l'aéroport, à 9h15. C'est de nouveau un cabriolet, et encore une fois une Mustang. Un petit plaisir avant notre retour, pour profiter, et faire des choses que nous ne pourrons plus faire. Gentiment, Xavier nous accompagne, pour éviter un taxi. Cette fois-ci, nous choisissons celle toute noire, parmis trois disponible. Nous prenons aussi la mieux équipée, avec les sièges en cuir, et deux ou trois autres détails qui vont bien. Une fois nos repères pris, nous décidons de passer rapidement par l'aéroport, juste à côté, pour connaître les modalités d'excédents bagages pour notre retour. Nous avons espoir de pouvoir utiliser notre carte de plongeur, pour pouvoir transporter quelques kilos supplémentaires, mais malheureusement, American Airlines n'est pas au courant d'une telle option. La seule solution est de prendre un bagage supplémentaire, pour 200$, ou d'être en excédent dans nos sacs, pour 60$. La personne qui nous renseigne n'a pas l'air très sûre d'elle. Ce sera donc probablement une surprise au moment de l'embarquement la semaine prochaine.
Retour à l'appartement, sous un ciel gros qui ne donne pas envie d'ouvrir le toit de la voiture, pour boucler les bagages justement. DQ nous donne une petite valise, que nous pourrons prendre avec nous, et Audrey essaie de tasser les choses tant bien que mal pour que tout rentre dans le coffre et les sièges arrière. Chose faite 20 minutes après, mais nous avons encore 3 autres sacs laissés chez Clémence à Los Angeles. Nous verrons bien dans quelques jours. Pendant ce temps, Fred est sur l'ordi et rattrape le retard sur le site.
Vers 13h, nous sommes prêts à partir de San Diego, hôtel pour les deux nuits à venir réservé près de Disney. Nous attendons que nos amis, qui travaillent à la maison, aient terminé leurs conversations téléphoniques, pour pouvoir les remercier de leur accueil et partir, presque 30 minutes plus tard. A 13h20, nous partons, et décidons d'aller visiter le Midway, le porte-avions que nous avions vu l'autre jour, en service entre le début des années 60 et 1993. Nous mettons la somme maximum dans le parc-mètre, mais finalement, la visite s'avèrera plus longue que prévu, et nous aurons le plaisir de découvrir un petit billet sur le pare-brise, à savoir une petite contravention, pour avoir dépassé les deux heures autorisées.
La visite est très intéressante. Elle commence par quelques cockpits d'avions, où il est possible de s'installer, dans le grand hangar servant à parker les avions quand ils ne sont pas sur le pont. Ensuite, nous montons au premier étage, pour visiter quelques dortoirs (très exigus, des lits superposés où chacun avait droit à une étagère et un petit placard), la salle où l'ancre descend, les salles de préparation de missions, de briefing, et d'autres aménagées avec des photos et objets divers (comme le kit de survie des pilotes). Tout cela est très bien organisé et instructif, beaucoup mieux que le porte-avions que nous avions visité à New-York il y a 3 ans. Nous redescendons ensuite pour voir la salle des machines, où deux personnes sont là pour répondre à nos questions, puis la prison comportant 4 ou 5 cellules individuelles ou communes. Retour au pont principal, où Fred essaie un simulateur de vol monté sur vérins. Ca bouge dans tous les sens. Nous passons ensuite au pont supérieur, autrement dit là où les avions étaient catapultés et atterrissaient. La plupart des avions de l'époque sont exposés, comme le F4, le Sabre, le A7, ou encore les célèbres F14 et F18. Nous en faisons le tour, et profitons ensuite, de la dernière visite guidée de la salle de commande. Super. Un endroit privilégié. En face, dans le port militaire de San Diego, 2 porte-avions (le Reagan et le Vinson) sont stationnés. Quand on sait que seuls quelques pays seulement disposent d'un porte-avions, force de projection suprême, c'est un peu fou d'en voir deux en face. La visite se termine à 16h45, le musée fermant à 17h. Nous avons juste le temps de faire un tour à la boutique, qui ravit Fred. Résultat, nous sommes les derniers à sortir du porte-avion. Il est 17h30 quand nous arrivons a la voiture.
Nous quittons San Diego, sans avoir vraiment l'impression d'être venus et d'avoir fait beaucoup de choses. Ce ne sera pas du coup une destination dont nous pourrons vraiment parler. Direction le nord, pour 1h30 de route environ avant d'arrivée à Anaheim, la ville où se trouve Disneyland, le tout premier parc du genre créé dans les années 50.
A 19h30, une fois arrivés, nous posons nos affaires dans la chambre, et partons vers le Disney Village local, appelé ici Dowtown Disney. 15 minutes de marche, et nous y sommes. Nous voilà plongés dans un nouvel univers. Nous achetons nos billets pour demain, puis passons de boutiques en boutiques, avant de nous installer dans un restaurant mexicain, en terrasse, mais avec le chauffage, car il fait un peu frais. Nous rentrons ensuite vers 23h, et dodo, après un peu de blog.
mar.
22
oct.
2013
Au réveil, il ne fait pas très beau, et frais, environ 17°C. Apparemment, c'est un temps d'hiver. Dommage, nous qui pensions aller refaire un peu de surf, enfin essayer, sur une des plages de San Diego. C'est un peu râpé. De toutes façons, n'ayant plus de voiture, même si DQ pouvait nous prêter la sienne, nous décidons d'avancer sur le site, en tous cas ce matin, en attendant qu'il ait terminé de travailler (en général vers 15h), pour partir avec lui en virée. Le temps passe vite, et nous rattrapons enfin le plus gros de notre retard. Nous pouvons aussi préparer une ou deux autres choses pour le site.
A 14h40, nous sommes tous prêts, et partons pour déjeuner. Juste avant, petit arrêt au bureau de poste, pour envoyer nos dernières cartes postales, qui arriveront d'ailleurs peut-être après nous. Trente minutes plus tard, nous allons chez "Phil's BBQ", pas très loin, pour manger quelques Ribs (côtellettes), un plat traditionnel américain. Nous sommes affamés, le muffin de ce matin étant bien loin, et contents de s'installer dans ce restaurant qui ressemble un peu aux "dinners" habituels.
A 16h15, nous prenons la direction d'Ocean Beach, la plage généralement fréquentée par les surfeurs du coin. C'est là que nous serions venus ce matin s'il avait fait beau. Nous prenons notre temps, et regardons l'océan Pacifique et les vagues, pas très grandes. Il y a pas mal de surfeurs dans l'eau, et le décor est bien californien, même si le ciel est couvert. La plage est divisée en plusieurs parties : celle pour les chiens, celle pour les familles, et celle des surfeurs. Quelques joueurs de beach volley se renvoient la balle, pendant que d'autres personnes comme nous marchent sur le sable, un peu frais aujourd'hui. Sur la plage, comme en Australie, des barbecues sont installés pour des soirées entre amis. Nous repartons à 17h, car DQ souhaite rentrer (nous nous serions bien baladé un peu en ville), et en une demi-heure, sommes de retour à la maison. Nos amis sont un peu fatigués, surtout DQ qui commence ses journées très tôt. N'ayant pas le courage de ressortir, nous allumons l'ordinateur, et laissons tourner l'heure. A 22h, nous n'avons pas bougé, mais avons bien avancé rattrapant presque totalement notre retard. Nous grignotons un peu dans la chambre, en regardant un film sur Netflix avant de nous endormir.
lun.
21
oct.
2013
Comme nous l'avions prévu depuis un bout de temps, impossible de venir à San Diego et de passer à côté de Seaworld, le parc d'attractions basé, comme son nom l'indique, sur la mer. Il est principalement connu pour ses spectacles mettant en scène des dauphins, ou des orques, dont le dressage et les chorégraphies sont apparemment fabuleux. Grâce à DQ, abonné à l'année, nous pouvons rentrer gratuitement, et profiter en plus du parking gratuit, ainsi que de places premium, bien placées, réservées pour ces spectacles. Cool ! On économise quand même 80$ par personne. La journée s'annonce bien partie, avec un beau ciel bleu. Le parc ouvrant à 10h, nous nous levons vers 8h30, avec le bruit des avions en phase finale d'aterrissage sur la piste toute proche, pour prendre notre petit déjeuner dans le salon, et lire nos mails avant de lever l'ancre.
Le parc, à seulement une dizaine de kilomètres de C Street, n'est pas très grand, mais une journée est tout de même nécessaire pour en profiter pleinement. Dès l'entrée, et l'arrêt pour récupérer à côté un bracelet spécial lié à l'abonnement de DQ, une personne du parc passe avec un grand porc-épic en laisse. Gros, l'animal. Elle l'emmène en fait dans un bâtiment, un peu plus loin, où nous rentrons, sur notre droite, renfermant plusieurs autres animaux : des porc-épics (géants) donc, des grenouilles multicolores (striées ou pas de jaune, bleu, rouge...), indiquant probablement qu'elles sont venimeuses, un grand gecko à la peau claire et aux yeux globuleux, et un varan d'un bon mètre. Sympa. Nous restons dix minutes à faire le tour, au milieu d'enfants en extase. Nous imaginons les grenouilles dans la forêt bolivienne. Nous continuons par la partie "Arctique" du parc, et faisons notre première attraction. C'est un simulateur d'hélicoptère, semblable à Star Tour à Disney, proposant une balade au-dessus du pôle dans un caisson monté sur vérins. C'est moyen, et un poil vieux. A la sortie, un long couloir permet de regarder à travers des vitres des bélugas nager (tout blanc qui ont l'air aussi sympathiques et curieux que les dauphins), que ce soit en les regardant dans l'eau, ou sous l'eau, via une autre vitre qui permet de descendre et de les voir d'autre part, aussi clairement que si vous portiez un masque sous l'eau. Pas très loin, c'est un morse qui nous surprend par sa taille démesurée. En continuant, un (très joli) ours blanc est là, dans son espace ouvert et glacé, semblant appeler des caresses. Seaworld, c'est donc autant un zoo qu'un parc d'attractions. Comme dans tous les autres, l'architecture générale ou les panneaux indicatifs ont un design particulier, en harmonie avec le thème du parc. Le bâtiment d'à côté est réservé aux pingouins. Nous montons sur un tapis roulant, qui passe devant une vitrine où des manchots royaux (les mêmes qu'en Patagonie), et d'autres plus petits, mènent leur vie, marchent sur de la glace, se regroupent, ou nagent sous l'eau pour passer juste devant nous. C'est très bien fait. Nous repensons ici à ceux que nous avons vus en Terre de Feu au mois de Juillet. Clairement, nous ne regardons plus les animaux de la même manière. Nous remarquons du coup de petits détails, auxquels nous ne prêtions pas attention avant, comme par exemple le fait qu'il n'y ait pas de vraies algues dans les énormes aquariums des tortues marines, situées un peu plus loin, alors qu'elles adorent ça, et que c'est parce qu'il y en avait beaucoup que nous avions pu rester une demi-heure avec elles aux Galapagos. Celles d'aujourd'hui sont d'ailleurs plus petites, et plus jeunes. Après les avoir regardées, en nous souvenant que nous regrettions de n'en avoir vu qu'une en Polynésie - espèrant, rêvant, en voir d'autres aux Galapagos - nous empruntons ensuite un tunnel vitré, dans le même style que celui de l'aquarium de Sydney. Celui-là n'est pas très grand, doté d'un tapis roulant, nous permet de revoir des requins à pointes noires, et des requins-citron, semblables à ceux vus en Polynésie, et un ou deux autres aux dents apparentes. Nous continuons notre tour, en passant par un bassin où nagent des otaries, puis des flamands (très) roses, en arrivant devant le grand huit "Manta", qui ne paye pas de mine vu d'ici, mais qui va s'avèrer plus intense que prévu, surtout pour Audrey, concentrée sur sa respiration pendant toute la durée du tour. Ici, tous les panneaux et voix-off sont traduits en espagnol. La population hispanique est nombreuse en Californie, et le Mexique n'est pas loin. Saison oblige, les attractions et les allées sont décorées aux couleurs d'Halloween. Un peu loin, un grand bassin turquoise permet d'approcher des dauphins, en leur lançant depuis le bord un ballon, qu'ils s'amusent à déposer près de vous si vous avez de la chance. Clairement, en les voyant, et après les souvenirs des îles du Pacifique, nous aimons ces animaux. Nous retrouverons cette interactivité et cette proximité dans différents autres lieux, comme avec les raies, elles aussi dans un grand bassin où l'on peut les caresser et les nourrir, ou les étoiles de mer. L'attraction d'après est une descente de rapides, en bouée, le long d'une rivière. Apparemment, ça mouille, pour ce que nous voyons des personnes qui sortent de là. Pas grave, il fait beau, et cela ne va pas nous arrêter. Nous hésitons à nous acheter un poncho, mais à 12$, la question ne se pose même pas. Nous vous laissons voir la vidéo ci-dessous pour nous accompagner pendant ces quelques minutes de fun. En ressortant, nous ne sommes effet pas secs du tout, mais c'était drôle et sympa. Il est alors 13h30, et nous allons du coup déjeuner, en prenant quelques nachos, et un wrap, qui font très bien l'affaire. Nous montons ensuite dans la Skytower, une tour panoramique donnant un aperçu du parc et de la ville, vue de haut.
En descendant, nous traversons Sésame Street Bay of Play, le paradis des enfants, avec tout un tas de toboggan et jeux en tous genres. Puis nous avons le temps de rentrer dans un ou deux aquariums et de voir des piranahs, avant d'assister à notre premier spectacle, mettant en scène des orques. Comme prévu, nous avons des places réservées, en plein centre des tribunes, et éloignées des zones susceptibles d'être arosées et mouillées. Heureusement, car ceux assis là vont ressortir complètement trempés, à cause des coups de queue que les orques - de très grosses bêtes - donnent dans l'eau pour arroser le public. C'est trop drôle. Le parc étant bien fait, des séchoirs géants sont disposés autour de l'amphithéâtre. Le spectacle en lui même était intéressant, avec ces immenses animaux capables de sauter haut, ou de suivre une mise en scène et la musique. Chose surprenante pour nous français, avant le spectacle, une annonce est faîte en hommage aux militaires éventuellement présents dans le public, en leur demandant de se lever, pour se faire applaudir. Difficile d'imaginer ça en France. 20 minutes après, nous continuons à nous promener, et après une heure, nous nous installons dans le Blue Horizon Stadium, pour assister cette fois à un spectacle reliant monde aquatique et aérien. Tout d'abord, nous avons droit à un show de dauphins, qui nous plait bien. Passent ensuite au-dessus du public des perroquets, colombes et autres vautours. Dans la piscine qui prolonge la scène, et au-dessus, des acrobates se balancent, et plongent en musique, en suivant une histoire basique qui sert seulement de pretexte à ce show visuel. Une bonne idée que d'avoir relié ces deux univers, et quel travail dans le dressage des animaux. Déjà qu'il est parfois dur de faire danser des humains ensemble. Nous sortons du théâtre vers 16h30, juste le temps de nous diriger vers la dernière attraction, "Journey of Atlantis", une montagne russe avec une chute assez verticale. Fred ira tout seul, Audrey préfèrant l'attendre. C'était sympa, un peu comme l'attraction de Jurassic Park que nous avions faîte à Universal Studio, à Los Angeles. Il est alors 17h30, soit l'heure de partir.
Après quelques embouteillages, nous arrivons chez DQ et Xavier. Là, en regardant nos papiers pour rendre la voiture mercredi matin, et récupérer la prochaine, nous nous rendons compte que nous devions rendre la Nissan ce matin à 10h. Oups ! Impossible de savoir comment nous avons fait cette erreur, mais cela veut dire qu'il faut du coup passer rapido à l'agence de location, heureusement pas très loin, à l'aéroport, pour la rendre au plus vite et ne pas avoir deux journées de plus à payer. Branle bas de combat donc, pour d'abord la vider de toutes nos affaires. Xavier nous propose de nous suivre en voiture, pour nous raccompagner ensuite. A l'agence, tout se passe bien, mêmes si nous avons des frais supplémentaires. Nous voilà par conséquent sans voiture pour la journée de demain. Nous verrons bien ce que nous ferons.
De retour à l'appartement, nous nous changeons, et repartons tous les quatre pour dîner en ville, dans le quartier d'Hillcrest, dans un restaurant vietnamien, très bon, et assez classe. Nous prenons un dessert juste en face, une boule de glace petit format (pour ici), mais que nous avons un peu de mal à terminer. Il est 21h20 quand nous regagnons l'appartement. Vous devinez comment se termine la soirée, à écrire des articles et choisir des photos. Ce soir les yeux de Fred se ferment à 3h30, Audrey l'ayant abandonnée en route.
dim.
20
oct.
2013
Comme d'habitude, nous travaillons ce matin sur le blog, installés dans le salon, aux côtés de DQ, avec qui nous discutons de la France, des USA, de lui, de nous... du coup, il est 13h30 quand nous partons, tous les trois. Nous décidons d'aller déjeuner dans un restaurant philippin, avec sa mère, que nous passons chercher chez elle, et qui, du haut de ses 88 ans, mène la danse des discussions. Elle est ravie de nous rencontrer, d'autant qu'elle avait entendu parler de Fred depuis toutes ces années d'amitié entre son fils et Fred. Le restau est un "joint", fréquenté quasi-exclusivement par la communauté philipinne. Nous découvrons - un comble - une nouvelle cuisine, qui ne nous plait que moyennement. Il faut voir le dessert, avec la boule de glace violette, et les haricots rouges sucrés au fond du grand verre, dans un mélange orangé composé de cubes de gelée verte et rouge et de glace pilée. A 15h, après l'avoir déposée chez elle, nous prenons la direction de Downtown, que nous traversons en regardant les buildings, qui ne sont en fait pas très hauts, ou encore le Gaslamp Quarter, un quartier regroupant restaurants, bars, clubs et boutiques, et qui a la particularité d'être encore éclairé le soir par des lampes à gaz. Nous y repasserons probablement un soir, mais cela ne se voit pratiquement pas si vous n'êtes pas au courant. Nos arrêts suivants se font d'abord au port, afin de voir quelques bateaux du 19ième du musée de la marine, comme le "Star of India", un magnifique trois mats construit en 1863, aux côtés d'un autre, plus petit, qui pourrait avoir été tenu par une bande de pirates. Nous nous garons ensuite un peu plus loin, près d'un petit parc donnant sur la baie, traversons quelques boutiques et restaurants destinés aux touristes, avant d'arriver au pied du porte-avion Midway, qui a entre autres participé à la guerre du Vietnam ou celle du Golfe, juste avant d'être mis hors-service. Maintenant amarré ici, il fait office de musée. Malheureusement, c'est l'heure de la fermeture, et nous ne pouvons qu'apercevoir que du quai les avions posés sur le Flight Deck. Il est 17h quand nous partons du port.
Nous avons décidé d'aller au cinéma ce soir, et passons par "Costco", un de ces immenses supermarché (comme celui vu à San Francisco, dont nous avions mis une vidéo), afin d'acheter des places de cinéma à tarif réduit (DQ a la carte pour entrer et profiter des discounts disponibles dans cet immense hangar. Nous voyons quelques jouets démentiels, que nous rapporterions bien en France en pensant à certains d'entre vous, mais c'est malheureusement bien trop gros). A 18h, c'est le départ, et 20 minutes après nous sommes au AMC Center, une sorte d'UGC local. Nous choisissons d'attendre un peu, pour aller à la séance de 19h30 pour voir le film "Gravity" en IMAX 3D. Nous profitons du temps que nous avons pour rentrer dans une des boutiques du coin. C'est en fait une tente, montée pour Halloween, où sont vendus un nombre incroyable d'accessoires pour la fête de la semaine prochaine, des costumes au maquillage, en passant bien sûr par des décorations en tous genres. On adore, c'est complètement fou et démesuré, génial, et regardons tout cela en regrettant un peu qu'en France l'engouement soit relativement faible pour les différentes fêtes. Ici, tout le monde participe, et joue le jeu. On décore sa maison comme on la décore pour Noël, si ce n'est plus, d'autant que les enfants adorent et sont aux anges, puisqu'ils sont les principaux acteurs. A 19h, nous rentrons dans la salle, les premiers (DQ et Xavier sont restés à faire la queue dans la file pendant que nous étions à la boutique), et pouvons donc choisir nos places. Nos amis s'occupent des boissons et du popcorn, encore une fois en quantité quasi illimitée tellement les portions sont grandes, avec le droit de remplir de nouveau une fois le seau gratuitement, of course (ce qu'ils feront à la fin du film, avant de partir du cinéma, pour l'emporter...). Une fois le film - génial, on a adoré - terminé, vers 21h30, nous rentrons à l'appartement où chacun s'occupe de son dîner du soir, en grignotant sur un bout de table ou sur le canapé un truc préparé en 10 minutes (à l'américaine quoi, de manière très désordonnée, sans aucun protocole, chacun de son côté). Pour nous, ce sera hotdogs. Une fois avalés, nous nous consacrons au site, où le retard est rattrapé peu à peu, avant de nous endormir.
sam.
19
oct.
2013
La nuit s'est bien passée, bien qu'un peu mouvementée. En effet, sur les coups de 4h du matin, le matelas gonflable était à moitié à plat. Résultat, nous avons préféré l'enlever, au milieu de la nuit, et nous installer par terre, en sortant les duvets et en se servant de la couette, plutôt que d'essayer de le regonfler. Nous avons bien fini la nuit, et nous réveillons donc à San Diego 5 heures plus tard. C'est la plus grande ville au sud de la Californie, et la dernière avant la frontière mexicaine, située à une vingtaine de kilomètres. Une des villes les plus agréables du pays aussi, avec 22°C de moyenne annuelle. Il ne pleut ici que quelques jours par an. Le reste, c'est du ciel bleu. Vous avez dit le top ?
Après avoir montré notre site à Xavier, nous partons vers 11h30, en voiture, avec l'ami de Fred, DQ, pour voir différentes plages. Il fait bon, pas trop chaud et le soleil brille. Nous commençons d'abord par Coronado Island. Nous traversons l'immense pont San Diego-Coronado Bridge, et arrivons en bord de mer, à côté d'une base militaire aérienne, et d'une plage réservée pour les familles, autorisée aux chiens. Une des rares en Californie. A l'autre extrémité se trouve le grand "Hôtel del Coronado". C'est à cet endroit que Marilyn Monroe s'amuse dans le sable dans le film "Certains l'aiment chaud", ou encore que Thomas Edison et Brad Pitt ont séjourné, au milieu de cette architecture victorienne en bois. Nous marchons les pieds dans l'eau, un peu fraîche, et revenons le long des propriétés. A 13h35, nous reprenons la voiture, repassons le pont, longeons le Balboa Park, où nous reviendrons sûrement un autre jour. C'est dans ce quartier que se trouvent les musées (apparemment gratuits le mardi). Nous le traversons un peu, au milieu de jolis bâtiments. Plus loin, un orgue extérieur est visible, utilisé le dimanche lors de concerts gratuits. Au bout du parc, la vue sur le pont que nous venons d'emprunter est dégagée. Dowtown est à droite, et Coronado Island à gauche. Nous continuons à rouler, en discutant, et prenons la Highway 5 vers le nord. A 14h, pour le plus grand plaisir de Fred, nous nous arrêtons déjeuner dans un mexicain réputé, pourtant ne payant pas de mine, "los panchos", dans le quartier gay de Hillcrest. Nous repartons une heure après, pour découvrir le quartier bien connu de la Jolla (prononcer "La oya"), où nous arrivons une demi-heure plus tard. C'est de nouveau en bord de mer, avec des plages, mais contrairement à Coronado, il y a plus de boutiques et de restaurants. C'est aussi moins naturel, moins familial, et un peu moins charmant. Le ciel s'est malheureusement couvert, d'où peut-être notre sentiment un peu plus mitigé. Comparé souvent à Beverly Hills (mais en bien moins sympa pour nous), beaucoup de célébrités vivent ici, protégées dans leurs propriétés de plusieurs millions de dollars. La Jolla vient du mot "jewel" (ou bijou), prononcé "Joya". En se baladant à allure modérée dans le quartier, nous faisons un arrêt photo rapide pour voir quelques otaries (sea lions). Nous reprenons très vite notre circuit découverte, via Pacific Beach, où se trouve de nombreux "Yuppies" (Young Upwardly Mobile Professionnal) : des jeunes ambitieux, agressifs, un peu hautains, qui vont sûrement progresser, évoluer, et devenir riches, principalement décriés pour leur attitude. Le quartier à l'air en tous cas branché. On se serait bien vu prendre un verre ici, mais nous continuons à nous laisser guider. Bonne nouvelle, le soleil est de nouveau de la partie.
Nous passons ensuite à côté de Mission Bay, où pas mal de gens pratiquent un sport aquatique, comme le kitesurf. Nous nous arrêtons dans un ou deux magasins, pour regarder les prix des valises, car nos sacs à dos ne vont pas suffire pour le vol du retour, chargés comme nous sommes. Après être revenus à l'appartement pour récupérer Xavier, nous partons à 15 miles dans une réserve indienne, dans un casino, et au restaurant pour profiter du buffet. Un endroit que nos deux américains aiment bien. Bon, on était à Végas il y a peu de temps, mais nous ne souhaitons pas contrarier leurs plans. Il est 17h. 30 minutes après, en découvrant une partie de la route que nous avons prise de nuit hier en arrivant, nous arrivons à "Viejas". En fait, cela n'a rien d'une réserve indienne (pour ce que nous voyons), et nous nous retrouvons dans un petit Vegas, avec un casino, un hôtel, et le traditionnel buffet. C'est assez familial, et cela fait bizarre après Vegas et sa démesure. Où sont les serveuses en tenue légère d'ailleurs ? Nous allons, sur les conseils de DQ, prendre une carte de fidélité, qui nous donne droit à 10$ pour jouer (que nous n'utiliserons pas, car nos amis seront fatigués après le repas), et surtout à 20% de réduction sur le buffet, que nous utilisons de suite. Cela nous fait bizarre d'être replongés dans une atmosphère de casino. Le buffet, comme à Vegas, est grand et varié. Nous restons là, à faire des aller-retours entre les différents stands, et à refaire le monde tous les quatre dans de grandes discussions interminables, comme l'animosité entre les Philippines et le Japon. Nous quittons les lieux vers 22h, regardons quelques photos en arrivant à l'appartement (ou "Condo"), puis allons dans notre chambre pour encore écrire un ou deux articles. Il est 1h30 quand nous nous endormons.