J24 - Napa Valley

La nuit à dormir dans le coffre de la voiture s'est plutôt bien passée. Non, ce n'est pas très moelleux. Non, nous n'avons pas trop mal au dos. Et oui, nous étions allongés. Bref, ça a été, et nous sommes prêts à recommencer s'il le faut. Nos serviettes étaient arrangées de façon à empêcher la lumière de passer, et ça a plutôt bien marché.

 

Nous nous sommes réveillés à 9h, comme les autres jours en fait. Nous avalons un bout de cake, en découvrant le camping, de jour, et buvons un peu de jus d'orange sur la table à disposition, juste à côté de la voiture. Lavage de dent dans la salle de bain du camping (tiens, les douches sont payantes ici, pas comme en Australie), et nous partons vers St. Helena, à à peine quelques kilomètres, en forme pour découvrir la Napa Valley. Première destination : Corison Wineries, là où nous nous sommes rapidement arrêtés hier en fin d'après-midi. Nous pensions prendre un rendez-vous pour la fin de matinée, mais il y a de la place tout de suite. Nous voilà donc à 10h30 du matin à faire une dégustation verticale de 6 vins. Allez, on ne va pas rentrer dans les détails, un article est consacré à la journée autre part sur le site. 

 

Pour ceux qui n'auront ni le temps ou l'envie de le lire, le reste de la journée se déroule comme suit. Deux heures plus tard, direction Robert Mondavi Wineries. Promenade dans la propriété, tour dans la boutique, et départ une heure après, pour aller voir le deuxième domaine de la famille, terre du vin "Opus One". Après un arrêt à l'office du tourisme, qui n'aura pas servi à grand chose et où les deux personnes ne sont pas très aimables ni serviables, nous déjeunons en terrasse, dans le centre de la petite ville, presque en plein soleil. Il fait beau, et chaud. Les verres d'eau fraiche sont clairement les bienvenus. A 16h, nouvelle dégustation, cette fois-ci chez Heitz Wine Cellars, apparemment des amateurs de terroirs eux aussi. Puis balade en voiture dans differents autres domaines, sans néanmoins s'arrêter pour déguster. 

 

Vers 17h, nous ne savons plus trop quoi faire, les domaines fermant tous les uns après les autres. Nous hésitons, pensons à rester et à redormir dans la voiture, mais décidons finalement de partir vers Sacramento, afin d'avancer vers le lac Tahoe, notre prochaine destination. Il faut dire que nous avons un sentiment mitigé sur la Napa, et n'avons pas plus envie que cela de continuer demain, même si les deux américains d'hier soir nous ont proposé de déjeuner avec eux. Nous privilégions l'option qui nous permet de gagner du temps. Notre raisonnnement : mieux vaut avoir un jour de plus quelque part. Deux heures plus tard, nous sommes dans une chambre d'une guesthouse de Sacramento, trouvée sur le Lonely Planet. La bâtisse est impressionnante, dans le plus pur style victorien. Au fait, Sacramento, voilà bien une ville dont tout le monde connait le nom, mais sans vraiment savoir pourquoi. En tout cas, nous, on est vraiment incapable de savoir pourquoi ce nom nous parle. C'est marrant d'ailleurs de se dire qu'on est ici, à Sacramento. Nous n'arrêtons pas de répéter le nom de la ville. Ca sonne bien non ? La guesthouse est immense. La ville est calme, les rues sont quasi-désertes. Nous sommes garés juste en face. Nous dînons à 20h20, installés en terrasse d'un restaurant choisi au hasard, après avoir tourné un peu pour faire un tour. Il fait vraiment bon, environ 22,37°C. Nous sommes en t-shirt, et il n'y a plus de vent contrairement à SF. Retour ensuite à la guesthouse, et écriture d'un article ou deux avant de nous coucher.

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Jérôme (samedi, 05 octobre 2013 20:18)

    Et dans cette vallée du vin il y en a ou il y en napa
    Desolé

  • #2

    Lolo (dimanche, 06 octobre 2013 15:06)

    Sacramento c'est la ville de Huit ça suffit pour les plus âgės des lecteurs ou de Patrick JANE alias The Mentalist pour les accros aux séries télé

  • #3

    Tania (dimanche, 03 novembre 2013 08:27)

    Mais oui, ça sonne super bien, "on se casse à Sacramento !"
    Ça le ferait pas mal aussi avec Cincinatti et Atlantic City je trouve (indépendamment de l'intérêt intrinsèque de chacune de ces villes, juste que leur nom fait triper).