Allez, on repart aujourd'hui. Ca fait longtemps que nous n'avons pas pris l'avion, pour rejoindre une nouvelle destination (la dernière fois, c'était fin juin, pour rejoindre Santiago depuis l'île de Pâques). Taxi à 6h30, et arrivée à l'aéroport à 7h15. Nous sommes en avance, car notre vol est à 9h15. La procédure classique suit : enregistrement des bagages, café et donut, puis balade forcée dans les allées Duty free, ou dans les magasins de souvenirs ou de magazines. L'heure arrive enfin, et nous décollons sans retard. Nous réalisons que c'est notre avant dernière étape, et que nous partons pour un endroit de fou, presque irréel, où personne ou presque ne va : les Galapagos. Nous y serons demain, car aujourd'hui, nous faisons un stop à Guayaquil, la plus grande ville d'Equateur, à cause d'horaires d'avion qui ne nous ont pas permis de sauter directement dans un vol pour l'île de Santa Cruz, à 1000km des côtes. Cela fait bizarre aussi d'aller en Equateur, un pays improbable, où nous n'aurions jamais pensé aller. Cela fera une découverte de plus. Et c'est sympa d'aller là où personne ne va, quand on peut, dans un voyage aussi long.
Après 2h15 de vol sans problème, nous arrivons à 11h30 à destination. Premier constat, il fait chaud. Environ 28°C. Il fait beau, mais le ciel n'est pas bleu. Un homme nous attend avec un petit panneau avec nos noms dessus, comme nous l'avait indiqué le mail de la guesthouse que nous avons bookée un peu en urgence ces derniers jours. Le trajet ne dure pas très longtemps, et nous arrivons vite dans le centre. La ville n'a pas l'air terrible, mais la lumière la rend plus sympathique que Lima, à première vue. Ca klaxonne un peu dans tous les sens. Nous retrouvons des palmiers, bien que peu nombreux. Les visages sont moins typés, et les gens, surtout les filles, sont habillés de manière moderne, et, pour elles, parfois légèrement vêtues, chaleur oblige. L'ambiance a l'air plutôt détendue. Tiens, il n'y a pas beaucoup de touristes on dirait. La guesthouse est correcte, au septième étage d'un immeuble. Depuis notre chambre, nous avons une vue partielle sur la ville, que nous mettons ci-dessous en photo. Nous ne trainons pas, et partons nous promener, en allant vers une allée piétonne qui longe le fleuve Guayas, au bout d'une grande rue à côté. Plus de 2 millions d'habitants vivent ici, ce qui en fait la plus grande ville du pays, et l'un des principaux ports d'Amérique du Sud, même si Quito reste la capitale. Contrairement à cette dernière, Guayaquil n'est pas classée à l'Unesco. L'Equateur a fait récemment la une des journaux pour avoir accordé l'asile politique à Julien Assange,le fondateur de Wikileaks.
Notre premier objectif est de retirer de l'argent, comme chaque fois que nous arrivons dans un nouveau pays. Bien qu'une monnaie nationale existe (le "sucre"), ici, tout se paye en dollars américains. Ce sont donc des billets verts que nous retirons. Nous allons ensuite déjeuner, et nous installons chez "Cocolon", un petit restaurant simple servant des plats equatoriens (comme le mélange saucisse, poulet, pommes de terre, piment et lentilles, sous forme de hachis disposé en rond, sur lequel est posé un oeuf au plat). C'est bon, copieux, et fait bien l'affaire. Nos premiers contacts avec les habitants est positif. Les gens sourient, nous aident, sont polis, et ouverts. Tant mieux, c'est toujours plus agréable, et ça permet de se sentir bien. Il fait chaud, et nous avons troqué nos grosses chaussures de marche (que nous portons toujours dans l'avion, pour éviter d'alourdir nos sacs et les avoir si ces derniers sont perdus) contre nos tongues, et avons laissé le pull que nous portions ces derniers jours au Pérou. Nous marchons deux heures dans les rues, et faisons une boucle qui nous ramène finalement vers 18h à la guesthouse. Pendant tout ce temps, nous nous sommes baladés sur la promenade et les quais le long du fleuve (et sommes passés à côté d'arbres ressemblant à ceux de la jungle ou du Cambodge), avons apercu au fond en continuant le quartier coloré de Las Penas, situé sur le mont Santa Ana (qui nous rappelle un peu Valparaiso), sommes passés par la clock tower d'inspiration mauresque, dans les rues autour, sommes tombés devant l'hôtel de ville, et avons finalement rejoint le parc Bolivar... où des iguanes sont en liberté, trainent sur les pelouses, grimpent aux arbres, et attirent de nombreux touristes, venus comme nous pour s'en approcher et observer ces reptiles intriguants et si exotiques. Audrey n'est pas rassurée, car il y en a beaucoup. Certains traversent le passage, pour rejoindre une autre pelouse. D'autres balancent leur tête de haut en bas près des gens, comme s'ils voulaient être caressés. Ils ne sont pas agressifs, et se laissent toucher délicatement, même si personne n'insiste plus que ça. En tous cas, cela fait bizarre d'avoir ces animaux à 50 cm de nous, de les regarder dans les yeux, de les avoir là, en liberté, sans vitre pour faire barrière. Quelque chose de nouveau, et de jamais vu. A New-york, ce sont les écureuils qui s'approchent de vous. Ici, ce sont des descendants des dinosaures. Fred adore. C'est vrai que c'est assez unique. Nous ne sommes pas encore aux Galapagos, mais nous voilà dans le bain. Là-bas, ce seront d'autres espèces d'iguanes que nous verrons, plus colorés, ou avec lesquelles nous plongerons. Nous sommes pressés, sans savoir à quoi s'attendre, sauf être dans un des endroits les plus fous au monde. Nous savons que nous ne retrouverons pas les décors de Polynésie, comme beaucoup s'imaginent, mais plutôt un terrain volcanique. Pas d'illusions donc, ce ne seront pas des décors de rêve. Le rêve sera plutôt dans la faune. L'expérience d'aujourd'hui excite notre curiosité.
Nous visitons ensuite la cathédrale, rénovée il y a quelques années, puis remontons doucement la rue, pour retrouver notre chambre. Ce soir, nous restons là, à chercher des infos sur les deux îles où nous allons aller, Santa Cruz et Isabela, et vérifions que nous avons bien réservé une guesthouse sur chacune d'elle. Nous avons de la chance, le Lonely du pays, donnant du coup les infos sur les Galapagos, est disponible à l'auberge, ici. Nous le regardons, recoupons des infos que nous avions récupérées pendant la préparation du voyage, et regardons une série, après être allés manger un bout au Burger King à côté. Il parait qu'il vaut mieux ne pas sortir le soir par ici, d'après un ou deux voyageurs croisés la semaine dernière. Ce serait dommage de prendre des risques et de ne pas partir demain pour 8 jours inoubliables, d'autant que la ville n'incite pas particulièrement à faire la fête. A suivre, un moment qui nous semblait loin, très loin, et qui va être une surprise pour tout le monde, nous les premiers. Stay tuned...
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La Plume dr Rosa (mercredi, 28 août 2013 08:03)
peut
baptiste (mercredi, 28 août 2013 08:43)
beurk beurk!!les dragons!!!
Jérôme (jeudi, 29 août 2013 07:55)
Sympa comme animal de compagnie. Tu nous en ramène un?
anais (jeudi, 29 août 2013 09:41)
la peau du dragon on dirait du tissu!
Júlia & Pau (jeudi, 29 août 2013 15:00)
Hi guys!
We are following your steps! Just few days after you...
The Limo restaurant at Cusco has been amazing, for the moment the best one we've tried in Peru, thanks for the tip!
Today we will leave Cusco heading to the north and in 10 days approx we will arrive to Galapagos. So we want to read your adventures here and take some advices for these amazing islands.
Continue enjoying it!
François P. (jeudi, 29 août 2013 17:17)
Oh la la ! Avant dernière destination avant le retour en France !!!
pascaline (dimanche, 01 septembre 2013 22:29)
pour une fois je ne vous envie pas. comment Audrey fait-elle pour circuler au milieu de cette multitude de bêtes préhistoriques sans montrer la moindre frayeur ? brrr ça me donne des frissons dans le dos. Les images sont belles quand même .... bon courage pour la suite.
cousin Laurent (mardi, 03 septembre 2013 17:42)
Hello les aventuriers, toujours un plaisir de vous lire, dommage pour la plongée ca doit être fabuleux.
Bises