J12 - Puerto Natales

Moment fort de la journée : Prendre le pisco sour chez Mimi


Comme hier dans la guesthouse précédente, le petit-déjeuner ce matin est copieux et bien sympa. Et il fait beau, ce qui est une bonne nouvelle. Finalement, pour le moment, nos craintes météorologiques datant de Puerto Montt s'avèrent fausses. Espérons que cela dure. Nous partons entre dix et onze heures nous promener dans la ville, pour la découvrir un peu plus (la ville n'est pas très grande, nous avons eu un aperçu hier soir en allant au supermarché) et pour visiter les agences de location de voiture, et comparer les prix. Dans les rues, il n'y a quasiment personne. C'est désert. Décidemment, au Chili, les horaires sont décalés. Nous tournons à droite, prenons la direction du fjord "Ultima Esperanza", que l'on aperçoit au fond, derrière un grand lac aux abords de la ville, et trouvons l'office du tourisme, où nous souhaitons nous renseigner sur les autres moyens de rejoindre le parc national. Malheureusement,  nous sommes samedi, et c'est fermé, tout comme demain. Flûte. Zut. Nous remontons une rue, après avoir aperçu le sigle "Hertz", mais découvrons arrivés sur place que l'agence a changé d'adresse. Et en demandant de l'aide à une personne (une des rares dans le coin... mais ils sont où les 8 500 habitants ?), nous apprenons qu'en plus de celle-ci, l'agence "Avis" est fermée, car c'est la saison basse. Autrement dit, il n'y a qu'une agence pour louer une voiture. Niveau compétition et concurrence, on repassera. Nous la trouvons, à l'étage d'un magasin de vêtements, dans un bureau de 10m². L'homme arrive, après avoir été appelé par le propriétaire du magasin d'en bas, et nous explique avec le sourire les conditions. C'est normalement 75 euros par jour (le prix payé par les américains), mais il nous fait 10% puisque nous la prenons trois jours. La voiture est un 4x4 âgé, et seul le fait de ne pas abîmer les rétroviseurs et les phares l'intéresse (éviter un accident aussi bien sûr). Pas grave si la voiture est rayée, ou la peinture abîmée par les graviers des routes que nous allons prendre. C'est assez simple, et clair. L'affaire est conclue. Nous viendrons la chercher demain matin à 8h30 (nous aurions aimé plus tôt, pour arriver et commencer à marcher plus tôt, mais impossible). Il est 12h.

 

Avant de rentrer, nous passons au supermarché faire quelques courses. Nous devons emmener tout ce qu'il nous faut pour les trois prochains jours, soit deux dîners, trois déjeuners, et deux petit-déjeuners. Dans les rayons, nous ressortons les notes que nous avions prises pour le trek d'Abel Tasman, en Nouvelle-Zélande, pour récapituler ce que nous avions pris et ce qu'il nous avait manqué. Dans le chariot, nous mettons donc whisky, bières, bonbons... nan, on rigole. C'est plutôt jambon premier prix, pâtes, cream-cheese, pain de mie, brique de jus de fruit, gâteaux secs, et chips. Nous revenons deux heures après être partis. Nous déjeunons, nous occupons du blog, et commençons à préparer le gros sac à dos que nous allons prendre, et le plus petit.


Vers 16h30, une française d'une bonne soixantaine d'années vient rendre visite à Paulina, la propriétaire de la guesthouse, et discute avec nous. Super sympa, nous lui décrivons notre programme des prochains jours, et elle nous propose de nous accueillir mardi soir, quand nous reviendrons du parc, pour prendre l'apéritif chez elle (et donc boire un pisco maison). Elle part avec Paulina, et cette dernière revient cinq minutes plus tard, pour nous proposer de venir avec elles, tellement le ciel est beau à cette heure de la journée, et l'observer depuis la grande baie vitrée chez elle, donnant directement sur la montagne. Inattendu, et très sympa. Nous enfilons nos chaussures, prenons la bouteille de vin achetée tout-à-l'heure, et partons. Mimi, c'est son surnom, est un personnage. Installée depuis des années ici, elle a quitté son homme pour suivre ses envies. Personnage haut en couleurs, affable, d'excellente humeur, ayant beaucoup voyagé en mode "sac à dos", très à l'aise et sympathique, elle fait partie de ces gens qui sont bien dans leurs basquettes et aiment la vie. Le courant passe tout de suite. Le soleil se couche vite, et nous ne profitons des couleurs du ciel que sur le trajet. Pas grave. Chez elle, nous buvons un verre de Pisco maison (il faut qu'on en trouve à Paris pour vous faire le cocktail), ouvrons la bouteille, refaisons une partie du monde, l'aidons à changer son mot de passe sur son mail qui vient d'être piraté par, d'après elle, un homme qui ne partage pas ses idées politiques affirmées, et restons tous les quatre à discuter du Chili, des chiliens et de bien d'autres choses, jusqu'à 19h45. Elle nous raccompagne. Rendez-vous mardi, pour prendre le "Tomar Once".


A la guesthouse, nous retrouvons la française ayant visité le parc aujourd'hui dans un mini-van (elle a adoré, c'est apparement superbe). Nous dînons, montons dans la chambre vers 22h, mettons un article en ligne, le dernier avant quelques jours, et éteignons vers 23h.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 3
  • #1

    Jérôme (jeudi, 11 juillet 2013 08:01)

    Flûte? Zut? Je suis très choque par votre vulgarité. ..
    L ambiance du pays a l'air très calme. La fête ne vous manques pas?

  • #2

    Lolo (jeudi, 11 juillet 2013 19:15)

    Enfin des nouvelles, maman Christiane et maman Maryse s'inquiétaient énormément au bord de la piscine hier soir...

  • #3

    La Plume de Rosa (vendredi, 12 juillet 2013 08:14)

    or