Température de l'air : 29°C
Température de l'eau : 27°C, d'après notre moniteur de plongée. Un peu fraîche selon elle
Moment fort de la journée : S'arrêter observer une grande murène dans le lagon pendant notre baptême de plongée
Départ de Huahine aujourd'hui, pour Moorea, via un vol de 30 minutes à peine cet après-midi, vers 14h. Le temps d'effectuer ce baptême de plongée que nous avons décalé hier, afin de
parier sur un temps un peu moins nuageux. Pari gagné, car il fait beau ce matin (voir la première photo ci-dessous, prise 2 minutes après s'être levés). Il y a bien quelques nuages sur
notre gauche, vers le sommet de l'île, mais c'est quand même nettement mieux. Tout contents, nous partons donc en direction de Mahana Dive, le petit endroit où Annie tient son club. Le
temps de marcher jusque là, il est 8h30. Nous la trouvons sur le bateau, avec un autre plongeur, un breton en vacances ici, Gaël, souhaitant reprendre un peu la main après une année
sans plonger. Nous serons donc quatre en tout. Nous chargeons le matériel sur le bateau, mettons le cap vers la passe près de Faré, et jetons l'ancre environ 15 minutes plus tard,
derrière la barrière. Sur le trajet, des dizaines de petits poissons volants nous ont accompagné une bonne minute en planant chacun sur une trentaine de mètres. L'eau est d'un bleu lumineux
et profond, suffisamment claire pour apercevoir les récifs au fond, peut-être 10m sous nos pieds. Annie est très pédagogue, et rassure bien Audrey, avec les mots qu'il faut. Nous sommes
briefés sur le matériel, son rôle, son utilisation, et sur le déroulement de la séance. Un baptême a pour but de nous faire découvrir la plongée sans stress, et sans véritable exercice.
Mais sachant que nous souhaitons passer notre brevet, elle compte nous enseigner quelques bases qui nous feront gagner du temps dans les prochains jours. Nous nous familiarisons avec
les termes de "manomètre", "premier étage", " deuxième étage", "moustaches", "direct system", "détendeur", "octopus" et autres ainsi qu'à nous servir du gilet, dans lequel vous injectez
de l'air pour régler votre flottabilité, afin d'être en quasi apesanteur dans l'eau... Normalement, nous devrons lui tenir la main tout du long, mais si tout va bien et que nous sommes
à l'aise, elle nous lachera pour que nous la suivions. L'important est de respirer calmement, de faire des gestes lents. Nous enfilons le matos, et nous mettons à l'eau, en utilisant la
bascule arrière (en se laissant tomber vers l'arrière à partir du bord du bateau) pour Fred, ou en sautant à l'eau, toujours en tenant bien notre masque. Dans l'eau, nous tenons une
corde, fixée au bateau, en restant à la surface afin d'écouter de nouvelles explications, comme celle permettant d'enlever - sous l'eau - l'eau qui rentre parfois dans le masque. Utile
quand vous êtes à plusieurs mètres de profondeur. Il faudra de toutes manières apprendre lorsque nous serons inscrits pour passer le PADI à enlever son masque sous l'eau, le remettre,
et le vider. Elle nous rappelle aussi l'importance de décompresser nos oreilles souvent, dès que nous pouvons, sans attendre de sentir la pression de l'eau. Puis nous descendons. Pour
ceux qui n'ont jamais fait de plongée, la première chose qui vous frappe est la perte de repères sonores. D'un coup, plus de bruit, mais juste celui de votre respiration, lente, calme,
profonde (mais pas trop), façon Dark Vador. Ensuite, c'est le bleu, partout, superbe, et le vide sous vos pieds, bien qu'il n'y ait que 10m de profondeur. Nous descendons doucement, en
lui tenant la main, et en faisant le signe "OK" de l'autre (celui en reliant le pouce et l'index). Il y a des poissons, jaunes, multicolores, noirs, petits ou moyens, mais ce n'est pas
une fourmilière. En bas, le récif est un peu abimé, terne, sauf à quelques endroits. Nous répètons le vidage partiel de masque, avec succès. Puis elle nous lâche, et nous fait signe de
la suivre. Gaël, le breton, nous suit et répète les procédures standards pour se remettre en condition. L'eau est chaude, et nos combis courtes n'ont qu'un intêret psychologique, car
l'eau est à 27°C en surface, et il n'y a pas de courant froid ici. Au contraire, en Polynésie, les courants partent de l'équateur et descendent vers les archipels de la région. Nous
faisons du coup un grand tour, sans véritablement savoir dans quelle direction nous nous dirigeons, et sans connaitre notre profondeur. Nous ajustons par moment notre flottabilité en
gonflant légèrement notre gilet, ou en le dégonflant (nous apprendrons plus tard à Moorea la technique et les règles exactes à suivre). Après 20 minutes à tourner dans les environs du
bateau, le récif est un peu plus coloré, rouge ou orange, parfois jaune. Mais ce n'est pas un festival de couleur, car il a été abimé par un terrible cyclone il y a 5 ans et se
reconstruit partiellement. Nous sommes derrière la barrière, mais il n'y a pas de "tombant", autrement dit nous n'avons pas un mur qui tombe verticalement sur des centaines de mètres.
C'est au contraire semblable au lagon, sauf que le sol descend doucement. Des poissons un peu curieux tournent autour de nous, ou viennent presque se coller à notre masque. C'est très
sympa. Nous observons cet environnement subaquatique autant que nous apprenons à nous comporter dans l'eau, à sentir les choses et à essayer de bien faire. Annie nous emmène entre de
gros rochers, une sorte de mini-canyons, et nous apprend à reconnaitre les coraux présents que nous pouvons toucher - s'il fallait par exemple se tenir pour rester immobile - des
autres, qu'il est interdit de toucher ou qui sont urticants, voire venimeux. Nous croisons un ou deux requins à pointe noire, en baissant le regard alors que nous adoptons une position
horizontale, sous nous, 6 ou 7 m plus bas, en train de zigzaguer tout au fond et de s'éloigner. Génial. Des poissons continuent de nous suivre ou de s'approcher, surtout quand elle sort
un peu de pain pour les attirer. Certains osent même aller piquer directement dans sa poche. Peu craintifs, il est possible de les toucher rapidement en approchant doucement la main de
leur queue, et de les sentir partir dans la demi-seconde suivante. Dans l'eau depuis 40 minutes, nous nous sentons bien. Et là, tout à coup, Gaël aperçoit une murène sortir
partiellement de son trou, logée dans une paroi verticale au dessus de laquelle nous passons. Nous la contournons, et nous immobilisons à quelques mètres, légèrement au dessus d'elle.
Elle sort un peu plus, sans jamais quitter complètement son abri, probablement pour défendre son territoire. Elle est grande, et grosse. La partie visible doit bien faire un bon mètre,
et sa tête une vingtaine de centimètres de large. Terrible. Impossible de filmer tout cela, car notre caméra ne peut descendre en dessous de 5m. Cela dit, nous non plus en théorie, mais
nous avons l'impression d'être un peu plus bas. Nous restons une ou deux bonnes minutes à regarder la murène, puis repartons, avant de rentrer au bateau, que nous apercevons au dessus
de nous sans s'être rendus compte que nous étions revenus au point de départ, exceptée l'ancre dont la corde part à la verticale, et permet de voir les choses d'une perspective
différente de d'habitude. Combien de fois Fred s'était demandé ce qu'il y avait au fond, quand l'ancre arrivait à la fin de sa course. Là, il peut observer tout cela à loisir, surtout
dans l'eau claire des environs.
A la surface, nous enlevons notre masque et parlons de nos impressiosn avec Annie, en étant toujours dans l'eau. Elle nous dit que nous nous en sommes très bien sortis, et que nous
sommes descendus à 8m. Sympa de sa part. Notre baptême s'est bien passé, et va nous permettre d'aller un peu plus vite la prochaine fois en ayant déjà appris certaines choses qui ne
sont normalement pas enseignées la première fois. Nous remontons sur le bateau, enlevons notre lourd équipement, qui nous rappelle nos sacs de voyage, et rentrons.
Retour à la guesthouse dans la foulée, après avoir discuté une dernière fois avec notre monitrice du jour, de son expérience, de son parcours, et de notre
voyage. Elle nous remplit le papier validant notre baptême et nous montre à quoi ressemble un carnet de plongée, qui répertorie toutes vos plongées. La couverture de celui-ci indique
"Tahiti", avec une belle photo de requin dessus. Quand on sait que ce carnet vous suit partout dans le monde quand vous plongez, on se dit qu'on aimerait avoir le même, car c'est un peu
le rêve d'être là. Nous verrons bien. No big deal. Il est 11h quand nous rentrons. Le temps de faire nos affaires, entreposées dans le dortoir (le check-out était à 10h, soit en fait
avant d'aller plonger), de prendre une petite douche, de sentir les rayons chauffer notre peau dès qu'elle est exposée, et de déjeuner une dernière fois, et il est l'heure de partir.
Nous saluons nos amis suisses et leur fillette, et grimpons dans le pick-up de Laurence qui nous emmène à l'aéroport. Il est 13h45. Enregistrement du sac en une minute, et nous
retrouvons Greg, qui part aussi pour Moorea aujourd'hui. Son hôtel là-bas sera en fait pas très loin du notre. Cool.
Prendre l'avion pour rejoindre une autre île de l'archipel de la Société, c'est un peu comme prendre le bus chez nous. L'aéroport est minuscule, équivalent dans sa taille à ceux du Népal, avec une seule grande salle commune servant pour enregistrer, de salle d'attente, de salle d'arrivée ou de départ. Les bagages des arrivants sont posés sur une table et chacun prend le sien, sans véritable séparation avec la piste ou le mécanicien. Nous décollons à l'heure, nous asseyons côté droit pour voir le lagon de haut, qui ne brille pas aujourd'hui à cause des nuages, qui se sont accumulés depuis deux heures. Tant pis. Nous arrivons à Moorea, dont les couleurs de haut semblent moins éblouissantes que celles de Huahine (on a encore en tête celles du lagon vues samedi en pirogue), mais il est probable qu'il suffirait d'être placé autre part au dessus de l'île pour que cela ne soit pas le cas. Une fois à terre, nous nous mettons en quête d'un chauffeur pour nous amener aux Tipaniers, où nous restons 5 nuits. C'est sur cette île que nous passerons le plus de temps. Personne ne nous attend, ce n'est pas une surprise, et allons voir le chauffeur d'une navette attendant les clients de son hôtel, pour voir s'il peut nous déposer au passage, comme nous avons fait à Huahine. C'est non, sans possibilité de s'arranger, même financièrement, car des taxis sont là, et "nous avons une amende si nous nous faisons contrôler". Mais qui va contrôler ce genre de choses, et qui sera au courant ? Il suffirait de s'arrêter sur la route pour nous laisser sortir, et l'affaire serait conclue. C'est pareil en essayant d'aller voir, pourtant avec le sourire et gentiment, tranquillement, et discrètement une ou deux autres personnes. Premier contact froid, qui tranche radicalement avec l'île précédente. Moorea, ça a l'air d'être une usine pour tourisme de masse. "Il y a des procédures" nous dit l'un d'eux, pas très content peut-être d'avoir été tutoyé alors que tout le monde à Huahine souhaitait l'être (c'est une explication possible après avoir posé quelques questions à la dame avec qui nous feront finalement le trajet jusqu'à l'hôtel). Nous sommes bien en France, à retrouver les complications métropolitaines. Il serait difficile de relater la rapide conversation que nous avons eue, mais nous faisons bien comprendre que nous ne débarquons pas de Paris, et qu'il existe bien des endroits dans le monde où il est facile de s'arranger, et de trouver quelque chose où chacun y trouve son compte. Que en gros, cela peut être très simple, soit très compliqué. Question de volonté. Greg est désolé quand il s'aperçoit que deux voyageurs de bonne humeur avec leur sac à dos ne trouvent personne pour les aider, préférant les faire rentrer dans un système où le but est probablement de gagner de l'argent et de suivre une procédure destinée à atteindre cet objectif. En demandant si quelqu'un peut nous aider, nous n'obtenons pas de réponses. Probablement une première dans notre tour du monde. Bref, cela ne s'arrange pas quand nous nous décidons finalement pour un taxi, n'ayant pas d'autres choix à part le stop, et que celui-ci, en lui posant la question, nous indique un prix de 4000 CFP (soit 32 euros), en prétextant qu'il faut aussi qu'il revienne à l'aéroport. Nous essayons de négocier, très surpris par un prix que nous trouvons excessif, mais le chauffeur ne veut rien savoir, même quand nous lui disons qu'il y a deux ans, le prix était de 3000 (il nous répond alors que ce sont de faux taxis illégaux, qui risquent gros s'ils se font prendre... mais qui va contrôler une voiture normale parmi d'autre dans le flot pour cette raison ?). Là encore, difficile de vous raconter une conversation qui se mord la queue devant des réponses théoriques face à des arguments pragmatiques et un peu rodés par l'expérience acquise depuis maintenant 7 mois face à ce genre de situations. C'est drôle comme les choses peuvent se passer différemment d'un pays à l'autre. Nous en venons à lui demander de nous laisser descendre, en lui signalant d'ailleurs que nous avons tous à perdre puisqu'il n'y a plus de clients à l'aéroport, car plus de vols aujourd'hui. Pas grave, et pas si étonnant. Le rythme des îles. No big deal, mais dommage de ne pas avoir trouvé une solution, ici, dans un endroit du monde où tout est sûrement possible. Pas étonnant à Singapour ou Sydney, mais ici, un peu, selon nous. Nous payons donc les 1000 CFP, soit 8 euros, que nous lui devons (frais de prise en charge apparemment), pour seulement 1,4km parcourus. Mauvaise sensation commune, qui casse un peu celle que nous avions jusqu'à présent. Impression que des choses simples peuvent être compliquées, que nous n'avons dans nos souvenirs pas rencontrée en 7 mois. Un défaut très français ? On se pose la question, face aux multiples expériences et souvenirs que nous avons en tête après avoir traversé toutes sortes de pays. C'est donc sur le bord de la route que nous descendons, en ayant pesé le pour et le contre tout les deux à voix haute, sans jamais s'énerver. "Les popas (français de métropole) font toujours des histoires" nous dit-il. Peut-être, il y a sûrement du vrai. Mais nous avons encore 5 mois de voyage devant nous, et devons faire attention à ce genre de choses, d'autant que les 14 jours restants en Polynésie vont nous coûter cher, étant donné le coût de la vie et les activités que nous voulons pratiquer. Vous voulez qu'on vous dise ? Ca nous plaît aussi d'être arrêtés là, de s'adapter à une situation dans laquelle nous sommes mal à l'aise, de trouver une solution pratique, et de faire du stop sans se laisser dépasser, et en restant optimistes. C'est donc contents de changer radicalement de plan, et de la jouer Pékin Express, que nous commençons à marcher, sac sur le dos, et pouces tendus à chaque passage de voiture. Cela dure un quart d'heure. Espérons que nous trouvions une âme charitable, car nous avons plus de 20km à faire, soit 4h de marche. Impensable évidemment. Sourire et bonne humeur inscrits sur notre visage, nous nous mettons à la place des conducteurs et tentons d'inspirer la sympathie. Une femme d'une trentaine d'années, originaire de France, arrête sa clio et nous prend. Elle ne peut nous emmener aux Tipaniers, situés au nord-ouest de l'île, car elle doit passer chercher un de ses fils, puis ses deux autres enfants. Sur la route, nous croisons une voiture endommagée par un petit camion jaune, qui est en fait la navette de Greg qui a refusé de nous aider tout-à-l'heure. Nous l'apercevons même en train de discuter avec un pompier. Trop drôle. Nous apprendrons un peu plus tard qu'il nous a vus faire du stop sur le chemin. Nous restons dans la voiture quand notre bienfaitrice fait un détour par la crèche, puis acceptons sa proposition lorsqu'elle nous dit qu'elle nous amène plus loin, et que nous nous serrerons à l'arrière après être allé prendre son fils et sa fille d'à peine 10 ans. Nice. Elle nous laisse du coup à 5km de notre endroit. Nous en avons profité pour discuter sur le trajet, et faire une rencontre, éphémère mais sympathique, de plus. Nous retendons alors le pouce pour les derniers kilomètres. Nous avons peur que personne ne s'arrête. Cinq minutes plus tard, c'est une polynésienne d'une cinquantaine d'années qui nous prend dans son 4x4. C'est là que nous demandons s'il faut tutoyer ou non les gens ici. Apparemment plutôt non. Elle nous dépose devant l'entrée de notre guesthouse, qui s'avère en fait être un hôtel plutôt pas mal. Il est 16h30.
Nous découvrons notre chambre, la moins chère de l'hôtel, située pas très loin de la réception, juste avant les bungalows individuels distribués dans un grand jardin à l'ombre des cocotiers géants, et au début d'un chemin menant à la plage. Notre chambre est très correcte, et bien mieux que ceux à quoi nous nous attendions. Nous ne pensions pas être dans un lieu aussi sympa et classe. La bonne surprise. Nous revoilà dans un vrai hôtel, plutôt luxueux (toutes proportions gardées, étant donné l'offre haut de gamme dans le coin). Mais contrairement à d'habitude, pas le temps de visiter, car Audrey souhaite passer chez le médecin, à cause d'une douleur dans l'oreille. Celui-ci est à 20 minutes de marche. Sur place, nous attendons un peu, puis sommes pris rapidement. Un petit "bouchon" obstrue l'oreille d'Audrey, mais d'un geste maitrisé et aidée d'un peu d'eau chaude, le medecin, originaire de Carcassonne, la soulage. Cela n'aura pas duré longtemps. Au passage, en racontant ce qui nous ammène en Polynésie, nous obtenons l'adresse d'une excellente guesthouse pour l'île de Pâques. Le genre d'info que nous adorons obtenir, et qui change souvent tout. En sortant, une pluie abondante se met à tomber. Nous aurions dû prendre le parapluie. Un comble en Polynésie. Nous attendons que tout cela se calme, puis marchons vers notre hôtel, et nous arrêtons plus tôt que prévu pour chercher Greg, car le sien est à côté. Il tentait justement de nous joindre, et s'apprêtait à partir vers chez nous. Nous nous remettons en marche, tous les trois, sous la pluie, et lui racontons notre plongée de ce matin.
Aux Tipaniers, nous découvrons enfin, mais de nuit, la petite plage et les cocotiers sur le sable, ainsi que le bar/restaurant. Le cadre est très agréable, et fait assez rêver, tout en restant simple. Question d'emplacement et d'agencement. Nous décidons de prendre un verre, et rencontrons au bar (qui va fermer) l'un des quelques clients présents. Un américain d'une soixantaine d'années, Bob. Il nous invite à se joindre à lui, et à la française d'une trentaine d'années (en tour du monde) qui partage sa chambre (une histoire à dormir debout mais où tout va bien et sans mauvaises intentions... on voit de tout en tour du monde, on vous racontera), et un couple franco-américain vivant à Los Angeles, Rose-Marie et Michael, tous très sympa. Nous restons à discuter tous ensemble, et devant l'ambiance générale, allons prendre une table au restaurant de l'hôtel, plutôt calme, discret, de bonne facture. Nous passons une excellente soirée, avec des gens intéressants avec lesquels nous accrochons bien, à discuter de nos origines, de nos parcours, ou bien encore à échanger des points de vue sur les élections américaines passées ou à venir. Il est 23h30 quand nous rejoignons notre chambre très propre, et terminons cette longue journée en remarquant le petit gecko vert qui se balade, perdu, sur nos murs. Lights off.
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Lolo (lundi, 10 juin 2013 14:07)
Cela me rappelle mon baptême de plongée à la Réunion...
La Plume de Rosa (lundi, 10 juin 2013 19:01)
à