Une journée calme, à visiter Wellington, où franchement, il n'y a pas grand chose à faire. La ville est d'ailleurs souvent décrite comme la plus "petite" capitale au monde (des pays émergés probablement). Auckland était la capitale auparavant, mais cela a changé en 1865, car Wellington est plus centrale par rapport au territoire néo-zélandais. Et c'est vrai qu'à part quelques rues commerçantes, la ville est surtout composée de quartiers résidenciels, abritant les 164 000 habitants.
Ce matin, bonne nouvelle, pas d'amende sur le pare-brise. Et nous ne sommes pas les seuls garés dans cette rue peu fréquentée, sur le cercle extérieur de la ville, sous le Mont Victoria. Il y a
eu un peu de traffic dans la nuit, mais rien de bien méchant. Avant de changer de place et de rejoindre le seul endroit autorisé aux camping-cars de la ville, où nous resterons ce soir (mais à
50$ pour deux, au lieu de 35 généralement, et sans dump station pour vider les eaux usés, nous avons préféré n'y passer qu'une nuit), nous allons faire quelques courses. Nous arrivons à
l'emplacement, proche du centre mais à côté d'un quai de déchargement (qui nous réveillera plusieurs fois dans la nuit à venir) à 10h30, et marchons jusqu'au musée, le Te Papa Tongarewa Museum of
NZ, situé le long de la berge. Le temps est gris, il ne fait pas très chaud. Le musée est très agréable, et répertorie au premier niveau une grande partie de la wildlife du pays, depuis la vie
marine aux animaux des différentes forêts. Tout est très bien présenté, vivant, avec des documentaires diffusés sur plusieurs écrans, des jeux pour les enfants, et un décor recherché. Nous
découvrons avec stupeur un calamar géant, ramené d'Antarctique, conservé dans du formol. Une bête impressionnante. Le petit film expliquant les circonstances de sa découverte est fascinant. Une
longueur de 16m, une grosse heure pour le monter à bord du bateau, des yeux plus larges que votre main, des tentacules géantes avec de petits pics à côté de chaque ventouse... waou, nous n'étions
pas surs que de telles bêtes existaient vraiment. Au deuxième niveau sont expliqués les différents désastres ayant frappé le pays, et toujours susceptibles de se manifester, et leur origine, des
éruptions volcaniques aux tremblements de terre. La NZ est en fait en plein sur le rift, pile entre deux plaques tectoniques, ce qui explique le nombre de volcans et de tremblements de terre ici.
Une expérience permet d'ailleurs d'entrer dans une maison pour ressentir les effets d'un earthquake, en légèrement moins puissant néanmoins. Nous apprenons pourquoi la NZ est située à cet endroit
de la Terre aujourd'hui, et où elle était il y a quelques millions d'années, où encore ce que cela a eu comme conséquence sur la vie animale et ses espèces endémiques. Tout est intéractif,
instructif, pédagogique. Le genre de musée où l'on ne s'ennuie pas, petits comme grands. Enfin, le troisième niveau revient sur les grands mouvements démographiques des derniers siècles, la
colonisation, et la culture Maori. Nous restons là jusqu'à 13h30.
Quand nous sortons, la pluie fait son apparition. Nous marchons dans les rues principales du centre, et déjeunons dans un restaurant japonais dont la façade ne paye pas de mine, mais surprenant
de qualité. Nous sommes conquis, un vrai délice qui nous rappelle le Japon... et le fait que nous ne sommes pas allés au restaurant depuis un moment. En continuant notre balade, nous tombons sur
un vendeur de livres dont le magasin de deux étages est une mine d'or, grâce à la collection d'anciens livres et documents d'occasion en vente, classés par thème. Le rayon science-fiction et
fantasy est à tomber, comme celui consacré à l'Histoire. Fred trouve un ou deux livres, et Audrey une partition (il y a aussi de nombreuses partitions en vente, souvent éditées il y a des
lustres). Nous passons une grosse heure à parcourir les dédales, à chercher ou feuilleter des livres, reliures, manuels, ou documents qui sentent bon le papier ancien, et dont une bonne partie
n'est plus éditée aujourd'hui. Un régal. Nous passons ensuite à la bibliothèque, vers 17h, et y restons jusqu'à la fermeture, vers 20h30. Une demi-heure plus tard, nous sommes rentrés et
commençons à préparer à manger.
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La plume de Rosa (mercredi, 22 mai 2013 14:05)
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