Allez, d'après les différents sites, il va faire beau pendant plusieurs jours. Le top. Enfin, après notre peur du début. L'idée de prendre une voiture nous traverse l'esprit, mais nous nous sentons bien, et sommes assez contents de nous poser un peu. Une sorte de break pendant le voyage, vécu un peu comme des vacances, sans planning prévu une semaine à l'avance, à suivre un programme, en décidant plutôt d'un jour sur l'autre ce que nous souhaitons faire, et en ayant nos repères dans une ville que nous aimons bien. On est en quelque sorte un peu "ancré" ici, et avons envie de profiter du soleil et de la plage. Surtout que nous serons bientôt de nouveau sur la route en NZ. Direction donc Bondi Beach, vers 10h15, où nous sommes 30 minutes plus tard. C'est sympa quand même d'aller à la plage, et de passer dans ces rues où l'ambiance "surf" vous prend, avec ces magasins, ces surfeurs dans le bus, la planche sous le bras, les touristes comme nous, et les australiens toujours aussi fans de sport et détendus. Nous nous promenons sur la plage. A la grande déception de Fred, il n'y a pas de vagues. Il le savait, car il avait regardé son site favori en prenant le petit-dej, mais avait quand même un petit espoir. Peine perdue, et frustration de ne pas pouvoir louer une planche de body, ou prendre un cours de surf. Apparemment, cela devrait s'améliorer ce WE. La plage est belle, comme la couleur de l'eau sous le soleil, avec la lumière et le contexte de fin de matinée. C'est sympa quand même : surfeurs, filles en rollers ou topless, mecs qui font de la muscu ou du sport, dont 80% sont sacrément bien foutus, wifi sur la plage, piscines naturelles creusées dans la roche, dont une pour les tout petits, loueurs de planches, de serviettes ou d'accessoires de snorkeling, être en Australie... une ambiance, un feeling, le cliché pour nous qui est en fait une réalité quotidienne ici. L'environnement vous pousse à être au top, car tout s'y prête, vous donne envie de faire du sport, de ne pas s'énerver (le fameux "no worries", sûrement le mot le plus utilisé). Après avoir parcouru toute la plage, nous faisons le trajet inverse en marchant dans le sable, et nous posons à un moment près de l'eau, à bronzer un peu.
Un peu après 13h, nous nous installons dans un restaurant sur le bord de ladite promenade, face à l'eau couleur turquoise, tout comme la couleur du restaurant, où des planches de surf sont accrochées par exemple au plafond. Fred discute un peu avec un serveur français, qui apprécie ici l'ambiance, et travaille dans un cadre et dans une atmosphère professionnelle qu'il n'aurait, d'après lui, pas chez nous. C'est vrai que les relations entre les gens ne sont pas les mêmes en Australie que dans notre beau pays. Il y a clairement moins de stress, c'est plus relax, et ceux qui travaillent ici nous le disent. Nous revenons ensuite nous poser sur le sable, jusqu'à 15h30, puis décidons de rentrer.
A la guesthouse, Fred écrit quelques cartes postales, et Audrey fait ses comptes. Nous ne traînons pas trop, et nous préparons, car ce soir, nous allons voir "Carmen", et Flore sur scène, avec sa mère arrivée de France il y a quelques jours. Nous partons à 17h45, nous arrêtons à Martin Place, puis marchons à travers The Domain pour arriver au Botanic Garden. Nous récupérons nos billets, prenons une bière au bar aménagé pour les spectateurs, et mangeons quelques tapas. Nous sommes presque face à l'opéra, sur cette scène construite sur l'eau. Le spectacle débute à 19h30. Le personnage de Carmen est correctement interprêté, mais sans plus, contrairement à Don José, au dessus. La mise en scène, qui a déplacé l'histoire au temps de Franco, reste néanmoins proche d'une mise en scène classique, excepté peut-être la première entrée d'Escamillo, qui arrive en voiture de luxe avec ses groupies, plus proche d'Elvis Presley que d'un torréador. Des grues de chaque côté de la scène amènent un tank ou un container sur les planches, pour poser le décor. Les chorégraphies des entractes et du tableau chez Lillas Pastias sont ingénueuses, enlevées et pertinentes. Un feu d'artifice vient surprendre tout le monde à la fin du défilé des torréadors. Bref, les moyens sont là. Le spectacle prend fin vers 22h30, et un autre feu d'artifice, totalement indépendant, commence à la fin des saluts de l'autre côté de la baie. Petit détail sympathique, ici, il n'y a pas de pompiers, mais des sauveteurs de mer au cas où les artistes tombent à l'eau. Nous buvons un verre avec Flore lorsqu'elle sort de scène, croisons Agnès, puis rentrons. Arrivée un peu après minuit, passage rapide au Mac Donald, et dodo vers 1h.
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Marie (mercredi, 17 avril 2013 21:38)
Tiens, une cure Australienne ça me ferait du bien : du sport toute la journée et surtout ne pas s'énerver (no Worries)...