Restau Vietnamien à Beijing : Génial !

Ce soir, envie de nems, de rouleaux de printemps, c'est à dire de nourriture vietnamienne. Un seul endroit, le meilleur de la ville, d'après notre recherche sur Google : Le restaurent Susu, dans un hutong à quelques kilomètres de la guesthouse.

 

On arrive, après avoir cherché 15 minutes le restaurant, demandé à des locaux, qui ne connaissaient pas, puis enfin se faire indiquer la direction de cette petite ruelle perdue, à peine discernable, au fond de laquelle se trouve une simple porte, et un rideau. Nous voyons en haut à gauche "10" le numéro que nous cherchions.

 

On entre. Il fait bon, c'est tamisé, il doit y avoir 20 ou 30 couverts, pas plus. Les clients ? De jeunes asiatiques sur la trentaine, branchés. Tout de suite, deux personnes prennent nos manteaux. Elles seront aux petits soin toute la soirée, nous re-servant du thé sans attendre que notre tasse soit vide, nous apportant de nouvelles serviettes régulièrement. On nous sert immédiatement de l'eau chaude dans un verre. Fred commande un cocktail, qui s'avère excellent, original, à base de whisky, de gingembre et d'épices. Nouveau goût.

 

La carte nous fait envie. Rouleaux de printemps, nems, poulets aux différents parfums, tout a l'air sympathique. Nous nous lâchons sur les rouleaux de printemps. Crevettes et porc sauce cacahuètes (mais subtile, avec autre chose dedans), poisson blanc, ananas, poivre, et sauce moutarde sucrée, ou encore boeuf en aller-retour (quasi bleu) et sauce tomates confites et fraichement pressées.... chacun dans un rouleau de printemps. Un régal. Associations intéressantes. Toujours servies avec soin et délicatesse. Nous prenons aussi des nems, ou "fried rolls", à la crevette et banane. Oui oui, vous avez bien lu. Le résultat ? Quelque chose de tout à fait innovant, excellent, avec le croquant et le croustillant de la pâte et le fondant de la banane chaude. Inattendu, et superbe. Un poil trop de banane peut-être, mais à peine. Cela donne des idées à Fred pour cuisiner. Et donne encore plus faim. Sauce classique d'accompagnement de nems avec cela. Enfin, poulet mariné dans du bouillon, gingembre, pousses de bambous, et herbes. Le poulet est classique, mais le bouillon frais, chaud, jaune, huileux comme il faut... vous savez un peu comme le bouillon de notre pot-au-feu, l'hiver. Avec les herbes, le gingembre et la coriandre, le mix nous convient parfaitement. Nous le terminons d'ailleurs.

 

Nous nous en tirons pour 50 euros à deux, verre de vin, cocktail et service compris.

 

Notre conseil : si vous êtes à Beijing et avez un soir de libre, allez-y, ça vaut le coup. La préparation, le service, les produits, et ce côté caché au bout d'une rue improbable dans un Hutong en fait une superbe adresse.

 

 

La rue introuvable, et au bout, le restaurant
La rue introuvable, et au bout, le restaurant

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